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Le Racing avec Thomas et Chavancy

Par DUZAN Marc
  • Teddy Thomas (Racing)
    Teddy Thomas (Racing) Icon Sport
Publié le
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Vainqueur sans convaincre à Perpignan puis Agen, le Racing 92 ne sait pas vraiment où il en est, à l’instant où démarrent les phases finales…

Soyons clairs : passé un printemps mi-figue mi-raisin, le Racing 92 n’a plus les contours d’un favori au titre de champion de France. Le Racing ne joue pas bien, du moins pas aussi bien qu’en début de saison ; sa conquête n’est pas irréprochable et sa défense, ma foi, présente aussi quelques signes de faiblesse. Et puis, franchement : quels enseignements les deux Laurent peuvent-ils bien tirer des deux dernières sorties de leurs joueurs ? En Catalogne, les Racingmen avaient affronté une équipe démobilisée, au bout du rouleau et certaine depuis déjà quelque temps d’évoluer en Pro D2 l’an prochain. Plus près de nous, à Armandie, les Ciel et Blanc ont cette fois-ci croisé la route d’une équipe sans coffre ni vécu, d’une bande de Jiff dont l’entraîneur Mauricio Reggiardo avait décidé, pour des raisons qui le regardent, de prendre du recul sur la préparation d’un match qui ne passionna personne.

Thomas et Chavancy attendus

In fine, il n’y a tellement rien à retenir des deux derniers matchs du Racing 92 qu’à l’heure où démarre la phase finale, on ne sait pas dans quel état d’esprit se trouve cette équipe déchirée par le divorce de ses parents, préoccupée par un retour à Colombes qu’elle n’a pu vraiment anticiper et consciente de jouer l’équilibre de tout un club sur une poignée de matchs. Quel sera le visage du Racing ? Celui, triomphant, des débuts de la campagne européenne ? Ou alors celui, blafard, d’un voyage à Pau ou du derby francilien ?

 

Concernant la bande à Machenaud, on se dit finalement qu’elle possède une telle somme d’individualités surdouées (le Racing est avec Clermont le plus bel effectif du Top 14) qu’arrivera bien un jour où celles-ci joueront ensemble et feront éclater n’importe lequel des rideaux défensifs. À ce titre, les deux Laurent attendent pour ce quart de finale deux retours capitaux. Teddy Thomas, blessé aux ischio-jambiers depuis deux mois, a été mis dans le coton le week-end dernier pour pouvoir être titularisé à Colombes : en forme, il est le meilleur attaquant du Top 14 et, qu’on l’apprécie ou pas, électrisera une ligne ciel et blanche moins ébouriffante qu’en début de saison. Quant à Henry Chavancy, le patron de la défense francilienne, il est lui aussi attendu dans le stade où il fit ses débuts au rugby, il y a 25 ans.

Henry Chavancy (Racing)
Henry Chavancy (Racing) Icon Sport

Ajoutez à cela que Simon Zebo devrait prendre la place de Brice Dulin et Juan Imhoff celle de Louis Dupichot, comprenez aussi qu’Antonie Claassen et Baptiste Chouzenoux feront de même avec Fabien Sanconnie et Boris Palu, et vous saurez à quoi ressemblera le Racing vendredi soir…

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