Abonnés

Ça va être chaud !

Par Midi Olympique
Publié le
Partager :

Pour la deuxième fois en trois ans, Landes Océan va disputer une finale de championnat de France. Déjà sacré en Deuxième Série il y a deux saisons, le club, qui réunit les villes de Lit-et-Mixe et Saint-Julien-en-Born, poursuit son ascension à son rythme. Troisième à l’issue de la phase de poule, puis tombé en quarts de finale de la Ligue Nouvelle-Aquitaine face à Emak-Hor, champion de France en titre, le Lorc a su se relever de cette déception pour attaquer ce long marathon qu’est le championnat de France. Dès lors, les Landais ont déroulé avec des larges victoires sur les premiers tours. 53 points inscrits en trente-deuxième de finale, 90 en seizième. Solide. "Ça nous a donné du baume au cœur ", souligne Pierre-Éric Guillet. En demie, encore, ses joueurs n’ont pas fait dans le détail, en s’imposant 37 à 12 contre Duisans pour atteindre, donc, cette fameuse finale qu’ils disputeront contre l’Association Ouveillan Cuxac-d’Aude-Sallèles. "On connaît l’agressivité et l’engagement des Audois, glisse l’entraîneur des avants. C’est une terre de rugby et ça promet une belle rencontre. " Au-delà de la fierté de disputer cette troisième finale en deux ans, Pierre-Éric Guillet voit plus loin. "Nous sommes en progression, note-t-il. Cette année, j’ai un jeune arrière ou un troisième ligne qui ont 18 ans. Ce sont des garçons qui ont été injectés et qui sont du club. À notre niveau, c’est une force qu’il y ait une épine dorsale cantonale ou villageoise. Sur les 22 du départ, les trois-quarts des mecs sont du village. C’est important que les mecs soient fiers de porter les couleurs du village et que, derrière, les supporters de 10 ou 90 ans leur tapent sur le dos. C’est énorme. "

Beltran : "Un ticket de bonheur pendant 20 ou 30 ans"

En face, même engouement, même son de cloche. Jean-François Beltran est sur un banc depuis une quarantaine d’années. Le technicien a connu le haut niveau avec Castres, Perpignan, Narbonne ou l’Aviron. Pourtant, lorsque ces semaines si particulières approchent, emmenant avec elles le goût unique des phases finales, Beltran ne peut y échapper. "On est pris ! Les mairies sont parées des trois couleurs. Même si on voudrait que ce soit quelque chose de banal, tu sors de chez toi, devant la porte, il y a des drapeaux. Les gens ont mis les maillots du club aux fenêtres. Il y a ce petit rappel qui te fait comprendre que tu es en mission." D’autant plus que l’Association Ouveillan-Cuxac-Sallèles attend ça depuis 17 ans et une finale de Troisième Série perdue contre Idron-Lee, 17 à 12 en 2002. Par le passé, entre Cuxac-d’Aude et Ouveillan réunis, ce sont six titres de champions de France qui ont été remportés. Reste qu’une belle page de l’histoire de l’AOCS peut donc être écrite ce dimanche. À ce sujet, le technicien sait que le moment est déjà beau. "Comme j’ai dit aux garçons, une finale, c’est un ticket de bonheur pendant 20 ou 30 ans. Ils vont s’en rappeler toute leur vie ", annonce l’ancien arrière. Comment abordent-ils ce rendez-vous ? "Tous phares éteints, on ne klaxonne pas, on y va avec des convictions mais beaucoup de respect ", affirme le coach des arrières, qui poursuit : "Souvent, en France, on accorde beaucoup trop d’importance au jeu de l’adversaire et on oublie, dès fois, qu’on a des arguments. " On laissera le mot de la fin à Éric Fernandez, entraîneur d’Emak-Hor, qui a affronté les deux formations cette saison et qui conclut : "Ce sont deux équipes un peu similaires, qui jouent et qui mettent beaucoup la main sur le ballon. Celle qui va vraiment poser sa patte sur la balle prendra une option."

à Samatan (32), Stade Pierre-Brocas, dimanche 15 heures

Landes Océan (avants) Loubere, Magne, Saubesty, Etcheveria, Rego (cap.), Roquain, Sarrade, Douet, Bordes, Hemrich, Navarro, Quillacq, Decopman ; (arrières) Villenave, Descamps, Lagoueyte, Juglin, Afonso, R. Froustey, A. Froustey, Labrouche, Cayrefourcq, Cazade ; (staff) Do Santos, Guillet, Lopez

Ouveillan-Cuxac-d’Aude-Sallèles (avants) Madrid, Serie, Bourguignon, Bascle, Kaiser, Lautren, Fabre, Barrau, Caruesco, Ubéda, Théron, Rosique, Llach, Pouchal ; (arrières) Brull, Artero, Sicilla, Gispert, Denat, Brunel, Imbern, Julien, J. Huertas, S. Huertas ; (staff) Beltran, Zanoni

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?