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Jean-Frédéric Dubois et Jean Bouilhou : "Il a fallu recruter malin"

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Après avoir évolué ensemble sous les couleurs du Stade toulousain, les deux anciens Stadistes se retrouvent à Montauban.

Midi Olympique : Comment votre duo s’est-il recomposé ?

Jean-Frédéric Dubois : Lorsque j’ai su qu’il allait falloir que je cherche un entraîneur des avants pour m’accompagner cette saison, le nom de Jean m’est apparu tout naturellement. J’avais beaucoup de C.V. sur mon bureau mais je voulais vraiment travailler avec quelqu’un que je connaissais déjà. Le fait que l’on ait passé trois saisons ensemble sous les couleurs du Stade toulousain a bien entendu facilité les choses. Je me suis régalé à jouer avec lui mais aussi à passer du temps avec lui hors du terrain. Jean est un gros travailleur, un garçon très sérieux. J’ai beaucoup apprécié le joueur qu’il était. Son recrutement ne s’est pas fait de manière formelle, dans un bureau. Je suis allé le voir après le match Toulouse-Lyon. Il était avec Florian Fritz. Je lui ai fait ma proposition autour d’une bonne bière… Avant d’être des coentraîneurs, nous sommes des amis.

Jean BouilhouC’est beaucoup d’honneurs pour moi que d’avoir retenu l’attention de "Jeff" et de l’USM. C’est un pas de plus de franchi dans ma carrière et je n’ai pas mis longtemps à accepter la proposition faite par le club. Je vais essayer d’amener ma touche personnelle et mon expérience au groupe. J’étais encore en activité récemment (2016) et je suis aussi passé par le Pro D2 (il a terminé sa carrière de joueur à Pau, N.D.L.R.), qui est un championnat que je connais bien.

 

Comment appréhendez-vous cette nouvelle saison, qui doit marquer un renouveau après l’échec du millésime 2018-2019 ?

J.-F. D. : Je crois qu’il faut remettre la notion de plaisir au centre des débats. Lorsque j’étais joueur, Montauban proposait déjà un rugby complet et nous craignions toujours les déplacements à Sapiac car c’est un club qui, traditionnellement, sait recevoir. J’attends que nous en fassions autant cette saison, en tendant vers un rugby total, tourné vers l’initiative.

J.B. : Ce championnat de Pro D2 est différent par rapport au Top 14. Sa construction sur des blocs de quatre matchs entrecoupés d’une journée de repos laisse le loisir de régénérer les joueurs. Ce rythme me paraît quand même moins usant que celui de Top 14 où les joueurs doivent encaisser en plus la Coupe d’Europe. Il faudra bien gérer nos joueurs pour éviter la casse.

Cette saison s’annonce comme celle de tous les changements. En plus d’un staff technique recomposé, l’effectif a subi une refonte en profondeur…

J.-F. D. : Nous n’avions pas le choix. La nécessité d’alléger la masse salariale nous a conduits à recruter malin. Nous nous sommes concentrés sur de jeunes profils à forts potentiels.

 

Le début du championnat arrivera vite (week-end du 24 août), ne craignez-vous pas de manquer de temps pour assimiler tous ces changements ?

J. B. : Il y a quand même du temps. D’ici la reprise, les joueurs se seront envoyés quatre semaines de physiques et quatre semaines complètes de rugby, plus les matchs amicaux. Je ne suis pas inquiet, nous serons prêts ! 

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