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Australie : Encore en rodage

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Battus en mêlée fermée mais aussi dans le jeu au sol, les wallabies se sont inclinés logiquement, même s’ils pourront regretter quelques faits de jeu.

Le score est sans appel. Pourtant les Wallabies pouvaient encore croire à l’exploit à la pause. Sans un recours à l’arbitrage de manière aléatoire, ils auraient même pu mener au score face à cette équipe d’Afrique du Sud remaniée. En effet, aucun ralenti ne venait mettre en exergue une suspicion d’en avant de passe sur le premier essai des Springboks. Un ralenti qui arrivait pourtant dans la seconde sur l’essai finalement refusé aux Australiens quelques minutes plus tard pour vérifier cette fois-ci la dernière transmission. Un léger manque d’équité qui devrait agacer le sélectionneur Michael Cheika. Il pourrait aussi s’arracher quelques cheveux en repensant à cet incroyable raté de Dane Haylett-Petty au moment d’aplatir. Passé les regrets, l’ancien boss du Stade français devrait surtout s’inquiéter car son équipe a été martyrisée dans l’exercice de la mêlée fermée et sans quelques munitions égarées en touche par les Sud-Africains, les Australiens auraient eu bien peu de ballons à exploiter.

L’exploit envolé

Pourtant, l’Australie a réussi quelques mouvements intéressants quand elle en a eu l’opportunité, misant beaucoup sur la puissance de Samu Kerevi au centre du terrain. L’entrée en jeu de Kurtley Beale amenait aussi un peu de folie dans le jeu des Wallabies avec un essai de Bernard Foley à la clé sur une des rares incursions australiennes dans les vingt-deux mètres adverses au cours d’une seconde période largement dominée par l’Afrique du Sud, bien aidée il est vrai par le carton jaune tout à fait évitable reçu par le pilier remplaçant Taniela Tupou, coupable d’un déblayage tout aussi stupide qu’inutile sur Elstadt à la 55e minute de jeu. En infériorité numérique et acculés dans leur camp, les Australiens craquaient à deux reprises. L’exploit envisageable à la pause s’était envolé et il n’y avait rien à dire. Sauf que les Wallabies étaient un cran, voire deux, en dessous de leurs adversaires. La facilité avec laquelle les Sud-Africains inscrivaient un dernier essai, synonyme de bonus offensif, venait renforcer ce sentiment.

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