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Muller : un cœur d’athlète

  • Un cœur d’athlète
    Un cœur d’athlète
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Ce sportif accompli, passé par le foot américain et le décathlon, a beaucoup bourlingué et s’est enfin posé en corrèze. où sa mentalité et ses qualités pourraient faire la différence.

Installé dans les travées du stadium municipal, Axel Muller affiche un grand sourire en cette journée d’intersaison où les grimaces de l’effort marquent les visages. "La préparation physique, j’aime bien, c’est un de mes points forts, explique l’ailier. Vous savez, quand j’étais jeune et aux États-Unis, j’ai pratiqué le décathlon, la lutte gréco-romaine et le football américain. Ce n’est qu’en rentrant au pays, à 16 ans, que j’ai commencé le rugby. Mon profil d’athlète a été très précieux pour réussir. " Globe-trotter depuis l’enfance, Axel Muller est passé, entre 2016 et aujourd’hui, par la sélection à VII argentine, via Rio, Toulon, Oyonnax et Brive, donc : "C’est la vie d’un sportif, de bouger, d’avoir des hauts, des bas. L’important est de toujours apprendre et de garder la même motivation. "

"Je pense que le top 14, c’est mon niveau"

À 25 ans, le natif de Mendoza, au pied de la cordillère des Andes, connaît un été sans déménagement pour la première fois depuis quatre saisons : "La stabilité est très importante. Surtout avec l’âge. C’est la base, pour être épanoui, de se sentir à sa place où vous êtes. À Brive, j’ai découvert une ville et des gens très sympathiques, qui sont à fond derrière leur équipe. Je suis plus content ici que dans les autres clubs. " Arrivé à un stade de maturité, l’Argentin s’est enrichi de toutes les expériences : "Je n’ai aucun regret au niveau de mon parcours. Quand Toulon m’a appelé, c’était la première fois qu’un joueur à VII avait une telle opportunité. Je ne pouvais qu’accepter. Ça a été une expérience unique. Même avec la concurrence et une arrivée tardive, j’ai joué douze matchs. Ce vécu a été génial. J’ai acquis beaucoup d’expérience aux côtés de joueurs de grande classe comme Habana, Mitchell, O’Connor… Après, je suis parti à Oyonnax pour gagner du temps de jeu."

L’aventure corrézienne d’Axel Muller avait débuté par une blessure en amical, à une épaule. Au cours de ses cinq mois d’indisponibilité, le CABCL lui a témoigné une confiance rare : "C’était dur de ne pas pouvoir jouer pour ma nouvelle équipe. Quand les dirigeants m’ont proposé un nouveau contrat alors que j’étais encore indisponible, ça m’a reboosté, c’était la preuve qu’il comptait vraiment sur moi. Je suis content d’avoir pu revenir et j’ai eu de bonnes sensations. " Quatorze matchs et deux essais plus tard, l’Argentin s’apprête à retrouver l’élite. "Je pense que le Top 14, c’est mon niveau. À moi maintenant de montrer ce que je vaux et d’apporter mon expérience à mes partenaires." Au sein de l’effectif du promu, Axel Muller se pose en potentiel facteur X. Un possible homme providentiel sur le chemin escarpé menant au maintien.

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