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UBB : Le défi Botica

Par Midi Olympique
  • Après un premier échec en Top 14, à Montpellier, Benjamin Botica, parti se relancer à Oyonnax, est de retour en première division.
    Après un premier échec en Top 14, à Montpellier, Benjamin Botica, parti se relancer à Oyonnax, est de retour en première division. Icon Sport
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Benjamin Botica vient de parapher un contrat de deux saisons à l’UBB. à presque 30 ans, l’ouvreur fait face au plus grand défi de sa carrière : s’imposer enfin dans un club majeur.

La promesse Botica est belle. Pourtant, sa venue à Bordeaux-Bègles a tout d’un pari osé. Empreint d’un indéniable talent, le Néo-Zélandais fait cependant partie de cette caste de joueurs prompt à briller dans l’ombre mais qui, insensiblement, s’éteignent dès lors que s’annonce la lumière. Chef d’orchestre indiscutable à Périgueux en 2012, le All Black dispute dix-huit rencontres de Pro D2 en autant de titularisations. Des premiers pas professionnels en Europe convaincants qui attisent les convoitises : les Harlequins, vainqueurs du Challenge européen en 2011 et champion d’Angleterre en titre, flairent ainsi le bon coup.

Mais le cap à franchir est grand. Immense même. "Ben" ne s’imposera pas du côté de Londres. Un échec qui arbore un visage et porte un nom, celui de Nick Evans. Son compatriote et concurrent direct au poste ne lui laissera que des miettes. Avec dix-sept titularisations en quatre saisons de Premiership, Benjamin Botica est voué à endosser le costume de doublure, éternellement masqué par l’ombre d’une légende qui portera le maillot des Quins neuf années durant.

Retour en France

Dès lors, l’avenir morose qui se profile à l’horizon ne lui laisse que peu d’options. Il quitte le Royaume-Uni en 2016 et s’engage avec Montpellier, vainqueur quelques mois plus tôt de ces mêmes Harlequins en finale du Challenge européen, 26 à 19. Un pied de nez au destin, que ce dernier ne lui pardonnera pas. L’aventure montpelliéraine s’arrête brutalement, après 395 minutes disputées. La fleur de ciste, emblème du MHR, ne sied pas à Benjamin Botica, prêté à Oyonnax quelques mois seulement après son arrivée.

De retour en Pro D2, terre originelle de ses exploits, l’ouvreur se rassure dans l’intimité d’un championnat moins exposé. Et en deux saisons seulement, l’indésirable de l’Hérault éblouit le rugby hexagonal : artisan de la montée du club au sein de l’élite en 2017, il est élu, l’année suivante, meilleur joueur du Top 14. Désormais sous les ordres de Christophe Urios, Benjamin Botica intègre un effectif grenat ambitieux, au sein duquel il sera scruté de près. Avec l’unique objectif de s’imposer, pour enfin briller dans la lumière.

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