Ligne par ligne : Les mêmes… bonifiés

Par Didier LE PALLEC
  • Kevin Burgaud (Vannes)
    Kevin Burgaud (Vannes) Icon Sport
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Arrières > Pierre Popelin aura la lourde mission de faire oublier Anthony Bouthier parti en Top 14. Sa polyvalence (15 et 10) est un atout supplémentaire. Quentin Pilet (ex-Fédéral 1 à Dijon) et les deux Massicois espoirs Maëlan Rabut et Tom Juniver (également 10) viendront apporter la concurrence attendue pour le poste.

Ailiers > Gwenaël Duplenne n’a pas eu la réussite des saisons précédentes. N’en reste pas moins un élément clé de la défense. Kévin Bly et Faraj Fartass, qui se sont installés dans un rôle de titulaire à part entière doivent confirmer. Ambrose Curtis a marqué les esprits en fin de saison avec ses essais contre Mont-de-Marsan. Peut et doit encore apporter plus. Quentin Dubreuil, l’Espoir de Montpellier, talent XXL en devenir, a les moyens de venir chercher une place de titulaire. L’Espoir Mathis Gratien complète la liste.

Centres > La concurrence sera encore plus sévère que la saison dernière. Kevin Burgaud a élevé son niveau de jeu. Mieux qu’un remplaçant pour ce garçon attachant et très pro sur lequel le staff peut compter. Albert Vulivuli, l’homme au plus de 100 matchs au plus haut niveau (convalescent) devra attendre novembre avant de retrouver le groupe. Saison quasiment blanche pour Fredrick Hickes, opéré des croisés. Retour prévu en octobre. Indiscutable, capable à lui seul de déstabiliser toute une défense par ces percussions. Branden Holder (21 ans) a explosé en fin de saison dernière, même s’il doit encore améliorer son jeu collectif. Son avenir à court terme ce sera le Top 14. Jean-Baptiste Pic, l’exemple même de la combativité revient aussi dans le circuit. Une assurance sécurité. Paul Bonnefond "le vieux" de la ligne, 30 ans, et une grosse expérience. Spitzer en attend beaucoup.

Ouvreurs > Joueur complet et capable d’animer le jeu, l’Allemand Christophe Hilsenbeck, bonne surprise de la saison 2017-2018, a confirmé. Un taux de réussite proche des 90 %. Schalk Hugo, deux fois élu joueur de l’année (2018) et meilleur réalisateur avec Les Léopards en Super Sport League (Afrique du Sud) débarque, précédé d’une réputation qui n’est plus à faire. Adroit au pied, guerrier dans le jeu, une rude concurrence pour Hilsenbeck. Il faudra également compter sur le polyvalent Tom Juniver.

Demis de mêlée > Jules Le Bail (Oscar Midol) a été la révélation la saison dernière. Grosse maturité, bon animateur, bon défenseur, bon buteur. Il a tout ce garçon. Il devra composer et partager le poste avec Florian Cazenave (grosse expérience) et le jeune loup William Hutteau qui impressionne aux entraînements.

Numéros 8 > Manoa Vosawaï, dans la dernière ligne droite de sa carrière partagera le poste avec Pio Muarua (de 13 ans son cadet) formé à Agen et libéré par Soyaux-Angoulême. Manoa restera un leader très écouté dans l’intimité du vestiaire.

Troisième ligne aile > La concurrence sera vive avec pas moins de sept joueurs sur les rangs. Jérémy Abiven a gagné en maturité dans son jeu. Pas de mauvaise surprise avec lui. Laijaisa Bolenaivalu, longtemps blessé à une revanche à prendre. Capable d’embarquer tout le monde en face pour créer des brèches. Wandrille Picault a également grandi. Très actif dans le combat au sol avec en prime une encore grosse marge de progression. Hugh Chalmers, a solutionné le problème récurrent de la touche au RCV la saison dernière. Joueur de caractère, ses 140 matchs de Top 14 plaident pour lui. Total respect. Julien Dumoulin (ex-Massy) et Jeff Goufan viennent compléter le secteur et sont capables d’être mieux que des faire-valoir. À ne pas négliger, un Grégoire Bazin (pur produit maison) dont Jean-Noël Spitzer dit "qu’il pourrait être la révélation de la saison".

Deuxième ligne > Carwyn Jones : grosse présence et énorme activité dans le combat dynamique… ce qui vaut également pour Andrew Cramond. Les deux "British" restent des valeurs sûres. Rémy Picquette, 21 ans, a affiché de belles promesses la saison dernière. Dan Tuohy, l’Irlandais, de son presque double mètre apportera cette touche d’expérience. Joueur fiable sur les bases du poste, guerrier, il amènera du leadership au 5 de devant. L’Espoir Éric Marks (ex-La Rochelle) aura aussi une carte à jouer dans un concert huppé.

Piliers > Le boss devant, ce sera Paga Tafili. Le talent à l’état brut. Une valeur sûre, âpre au combat et dur au mal. Erik Fry, américain mais tête de Viking, solide guerrier reviendra de la Coupe du monde fin octobre. Parti blessé en sélection n’a pas joué depuis sous la bannière étoilée. Un atout de poids et d’expérience pour la première ligne sous réserve qu’il revienne en pleine posséssion de ses moyens. Nika Neparidze qui l’a remplacé en cours de saison a signé à Grenoble, mais est… prêté au RC Vannes. Garçon éminemment généreux dans le combat, doit encore progresser. Sa jeunesse (23 ans) constitue un atout intéressant. Le club a mis une grosse pièce sur Facundo Pomponio. L’Argentin, passé par Céret, doit apprendre le job, mais montre des aptitudes à vite assimiler les finesses et les ruses du combat devant. Son inexpérience du Pro D2 ne doit pas être un frein à son épanouissement. Pierre Maiau, le Walisien, a su être patient convalescent d’une grave blessure (saison 2017-2018). Il devra s’intégrer dans la liste des possibles-probables. Une patience que Jason Tindilière (ex-Limoges Fédérale 1) arrivé la saison dernière a su également cultiver. Il s’entraîne avec le groupe. Peut évoluer à droite et à gauche : une polyvalence intéressante. Rémi Sénéca n’aura d’autre ambition que de confirmer une saison précédente exemplaire qu’au niveau de l’investissement. Garçon qui est sorti de l’anonymat grâce à son travail. Antoine Abraham de Massy a été recruté pour renforcer le secteur et devrait vite s’intégrer et se fondre dans le moule. Phil Kite, on ne le présente plus. Sait parfois jouer les troisième ligne ! Ses prises de balles suivies de solides percussions ont surpris plus d’un adversaire. L’Espoir Lucas Dykes qui a rejoint le collectif fin juillet peut également envisager quelques piges. Enfin, Sunia Vola qui a pour lui le handicap de ne pas être Jiff, et peu de temps de jeu la saison dernière, n’en reste pas moins un joueur sur lequel le staff peut compter.

Talonneurs > Leeroy Cloostermans a atteint la maturité dans son jeu, même s’il doit encore progresser dans ses lancements en touche. Cyril Blanchard a montré tout au long de la saison dernière qu’il pouvait prétendre à davantage de temps de jeu cette saison. Patrick Léafa est l’archétype du talonneur : joueur puissant, dur au mal, il entrera en concurrence avec ses deux camarades.

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