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Vienne est-il exportable ?

Par Guillaume Cyprien
  • Coleader avec Massy après deux succès à la maison, les Viennois se déplaceront pour la première fois. Photo DR Coleader avec Massy après deux succès à la maison, les Viennois se déplaceront pour la première fois. Photo DR
    Coleader avec Massy après deux succès à la maison, les Viennois se déplaceront pour la première fois. Photo DR
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Le rugby viennois s’est donc hissé à hauteur des candidats déclarés à la montée en Pro D2, en alignant deux succès bonifiés en tout début de compétition, qui font un départ canon.

Et si la deuxième victoire obtenue contre les promus d’Issoire ne constitue pas une performance en elle-même, elle a pris tout de même une petite envergure, dans sa dimension de confirmation de celle conquise contre Mâcon. Pliant d’entrée le champion de France du Du-Manoir, puis celui de Fédérale 2, les Viennois ont capitalisé en deux sorties consécutives à domicile, un important magot de confiance collective et de points au classement. "Nous nous étions fixé cet objectif, raconte le coentraîneur Benjamin Ollivier. La saison dernière, nos quatre revers consécutifs à l’entrée du championnat nous avaient trop plombés. Nous avions décidé de tout mettre en œuvre pour ne pas reproduire une telle contre-performance." Reprise des entraînements dès le début du mois de mai jusqu’à la coupure de juillet, travail physique intense, et skills à profusion : quand ils ont repris le championnat contre Mâcon, les Viennois étaient fin prêts. Combien de temps durera cette embellie ? Et ce travail de fond, qui après une année "noire", les repositionne immédiatement comme un favori à la qualification — Vienne avait atteint les quarts de finale il y a un an — leur permettra-t-il de franchir sans les toucher, les obstacles les moins élevés sans y déchirer leur étoffe ? Ce voyage à Drancy donnera une première réponse.

Lagassé : "On progresse"

Si à ce jour, les Drancéens ne constituent pas un morceau de choix, leurs deux premières défaites à cinquante points les désignant comme candidats naturels au retour immédiat en Fédérale 2, les Franciliens se trouvent dès à présent dans cette période charnière, à l’issue de laquelle les "petits" conservent la foi dans leur destin, ou la perde. "Nous travaillons et nous progressons : c’est tout ce qui nous intéresse pour l’instant", professe leur manager Vincant Lagassé. Il a cru voir dans les deux premières déconvenues des motifs d’espoir. Lors de la dernière à Chambéry, il a estimé que les deux contrats qu’il avait fixés, celui de la propreté de la conquête, et du plaisir à faire naître dans les moments offensifs, avaient été atteints. Méthode Coué ou pas, il est un fait que ces Franciliens ont construit leur montée dans la division sur une solidarité éprouvée, et que leur situation appelle un sursaut. Dimanche soir, à l’issue de cette première série de trois rencontres, un zéro pointé assorti d’un goal-average négatif à plus de cent points, serait du plus mauvais effet. Depuis quelques années, le maintien se joue à sept victoires et une quarantaine de points acquis. S’ils veulent y croire, ils devront rapidement débloquer leur compteur, et faire savoir que leur terrain n’est pas si praticable. Dans ce moment charnière, les leaders de Vienne y testeront l’épaisseur de leur cuir.

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