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Gennevilliers - Chartres : L’art du renouveau

Par Guillaume Cyprien
Publié le
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Leur dernière saison, achevée à la septième place de la phase régulière pour Gennevilliers, et à la huitième pour Chartres, avait relégué ces deux équipes ensemble loin des rangs qualificatifs, en des positions assez inhabituelles pour elles. Elles se retrouvent toutes les deux, en ce début de championnat, dans leur volonté commune d’effacer d’un trait ce mauvais parcours.

« Une inconstance permanente », le qualifie le manager de Gennevilliers, Jean-Max Calice, dont les joueurs pouvaient alternativement battre chez eux les favoris de Beauvais et tomber à domicile contre les promus du Havre. « Une fin de cycle », raconte Ludovic Mercier, le nouveau manager de Chartres, dont l’arrivée a été noyée dans un recrutement très large d’une quinzaine d’équipiers premiers. De part et d’autre, on déclare vouloir relancer une dynamique et profiter de l’offrande fédérale des barrages qualificatifs de nouveau rétablis vers les phases finales. Pour les Gennevillois, des vieux pensionnaires de cette division, dont ils ont déjà remporté le bouclier national (2005), et pour les Chartrains, légèrement en panne d’inspiration depuis leur titre national de Fédérale3 (2015), ne pas se trouver dans les six et ne pas y participer, indiquerait une permanence de leur difficulté. Leur opposition immédiate, programmée après une première journée qui leur a souri à toutes les deux, dira laquelle de ces deux formations pourra prolonger en réussite son désir de renouveau.

Sans Dibel

La semaine dernière, Gennevilliers a marqué son territoire départemental des Hauts-de-Seine, en remportant chez les promus de Courbevoie la bataille folklorique des « bobos » contre les « cocos » (17-22). De son côté, non prolongé au Havre, le manager Ludovic Mercier s’est forcément un peu délecté de la victoire des siens contre son ancien club, et surtout de la façon dont elle a été obtenue. « Nous avons eu le mental pour inscrire l’essai de la gagne alors que les Havrais venaient de nous passer devant. Un essai à dix temps de jeu ! C’est une preuve de caractère », a-t-il apprécié, lui qui a décidé d’orienter vers davantage de mobilité la machinerie de cette équipe réputée pour sa densité. Cette mue qu’il déclare vouloir entreprendre, sur la base d’un recrutement correspondant, l’adversaire de Gennevilliers l’avait déjà entamée. « Mais nous manquions de profondeur d’effectif dans les moments où nous déplorions des blessés. C’est pourquoi nous avons été chercher des numéros 1 à tous les postes pour les doubler », raconte Jean-Max Calice. C’est pourquoi ce week-end, malgré les absences des deux demis de mêlée Ludo Vayssade et Louis Icher, il pourra toujours compter sur le revenant Christian Ribeiro. Il devra se passer en revanche de son troisième ligne Romain Dibel, l’ancien de Massy et de Suresnes, qui après son mariage, est parti en voyage de noce. 

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