Fukuoka, le choc des mondes
C’est dans une ville merveilleuse que le XV de France a donc traîné ses guêtres,cette semaine. à la découverte de Fukuoka la belle...
Avant de poser ses valises à Fukuoka, au Sud de l’archipel nippon, le XV de France avait passé huit jours à Kumamoto, à 100 kilomètres de là. Pour vous aider à visualiser Kumamoto, détruite par le tremblement de terre de 2016 et reconstruite à la hâte, il faut peu ou proue s’imaginer une ville d’ex RDA, grise et noire, traversée en toutes parts par des tramways d’un autre âge et dont les fils électriques vérolent le paysage de cette cité d’1,5 millions d’habitants. Pour avoir une idée de ce que dégage Fukuoka, en revanche, il faut maintenant envisager un petit Las Vegas, des immeubles d’architecture Walt Disney couverts de couleurs diverses, des jets d’eau dansant sur d’étranges chorégraphies et des Limousines déversant dans les bars de la ville des brassées de jeunes gens, hipsters, punks et cols blancs, lâchant tous sous des seaux de whisky le stress accumulé dans des journées de 12 heures.
Au vrai, il semble même que deux mondes cohabitent, à Fukuoka. Celui des noceurs, moderne, frénétique, électrique. Et celui, doux comme les fleurs des collines alentour, des Yataï, ces guinguettes de bois posées le long du fleuve Naka où l’on déguste des brochettes de bœuf et de poisson de 18 heures jusqu’à l’aube. De mardi à jeudi, au Sud de l’île, on a ri, on a dansé et aux côtés de la petite centaine de supporters français qui avaient fait le déplacement jusque-là, on s’est pâmé devant la beauté de Fukuoka. Passée la victoire face aux états-Unis, la délégation tricolore a néanmoins regagné son camp de base de Kumamoto afin d’y préparer son prochain match face aux Tongiens. Regrettera-t-on Fukuoka ? à jamais, oui...
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