La Rochelle va bien, merci pour elle
Après huit journées de championnat et avant un déplacement à Lyon et le début de la Champions Cup, les Rochelais sont bien présents dans le Top 6 malgré un début de saison loin d’être parfait.
L’essentiel est préservé et le contrat pour le moment rempli. Le Stade rochelais a débuté cette année un nouveau cycle avec l’arrivée de l’Irlandais Ronan O’Gara dans un staff désormais amplement dirigé par le Néo-Zélandais Jono Gibbes. À l’heure du premier bilan au tiers du championnat, il serait mal venu de ne pas reconnaître le changement dans le jeu des Jaune et Noir. Les Maritimes ont effectué une certaine mue alors même que l’effectif n’a presque pas changé depuis la saison dernière. L’apport de Ronan O’Gara peut notamment s’observer défensivement et dans un jeu peut-être plus pragmatique. La victoire à domicile face au Racing 92 (12-6) est à mettre au crédit du tacticien irlandais. Bousculés, chahutés, Romain Sazy et sa troupe ont répondu au caractère mais aussi avec un jeu plus axé sur une domination territoriale, du jeu au pied bien senti et des choix simples mais judicieux. "À l’anglaise" diront certains. Alors, ces quelques lignes ne sont pas une ode au nouveau visage du Stade rochelais car tout n’est pas parfait loin de là, mais ont le mérite de mettre du crédit au travail réalisé par le staff rochelais depuis la préparation. "Il y a une responsabilité ici à La Rochelle d’avoir du beau jeu, tout le monde en est conscient mais le plus important est de bien jouer aussi en mars, non ?", disait Ronan O’Gara la semaine dernière avant la trêve.
Calendrier chargé, retours précieux
Les deux victoires à domicile face à Brive et donc le Racing ont fait beaucoup de bien aux Rochelais. Tant comptablement avec une place parmi les six premiers du championnat que dans les têtes après deux prestations à l’extérieur ratées. Il était surtout essentiel pour les hommes de Jono Gibbes de préserver leur invincibilité à domicile avant un voyage périlleux chez l’impressionnant Lou et le début de la Champions Cup au stade Marcel-Deflandre et le gros défi face à Exeter. "Il y a encore du boulot" expliquait l’entraîneur des avants Grégory Patat après la rencontre face aux Franciliens. C’était important de ne pas perdre trop de points sur les adversaires, l’année dernière nous avions eu un creux en février, cette année il faut croire qu’on se construit dans la difficulté. En réponse aux pisses froids nostalgiques du jeu séduisant du Stade rochelais des dernières années, la réponse est toute trouvée : la clé du succès se situe peut-être dans ce pragmatisme nouveau et puis franchement, porté par une ferveur qui ne faiblit pas, le Stade rochelais à cette saison encore, tout à gagner.
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