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Agen : Quelle impasse ?

Par Mathieu Vich
  • Léo Berdeu
    Léo Berdeu Icon Sport - Icon Sport
Publié le
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Contrairement aux dernières saisons, le SUA ne laisse passer aucun match cette année. Il ne part pas battu en Gironde, loin de là.

Pour plusieurs raisons, le Sporting ne se déplacera pas en Gironde pour jouer le "sparring-partner". Déjà parce qu’il ne s’agit pas de la philosophie adoptée par Christophe Laussucq, mais aussi parce que les Lot-et-Garonnais ont déjà prouvé de quoi ils étaient capables loin d’Armandie. Un point ramené de Castres, deux du Racing 92 et une défaite dans les ultimes minutes à Pau… Un bilan intéressant mais autant dire que le SUA cherche une première victoire en déplacement, et au plus vite, si possible.

Un "one shot" bénéfique ?

Après une semaine de repos, les Lot-et-Garonnais sont donc revenus à l’entraînement avec une idée en tête : celle "d’aller faire un gros match du côté de Bordeaux," expliquait le manager. Bien que l’UBB récupère ses internationaux, ce dernier enverra ses meilleures forces du côté de Chaban-Delmas. Et si l’an dernier Mauricio Reggiardo avait presque trouvé la solution pour s’y imposer, il sera intéressant de voir le plan de jeu concocté par le staff malgré des conditions difficiles en prévision.

Alors finalement, tous les voyants semblent être au vert. Se déplacer chez un cador de ce début de championnat reste un défi particulièrement complexe à relever. Mais la chance des Agenais provient peut-être du fait qu’il ne s’agit que d’un "one shot". C’est-à-dire un match de Top 14 qui intervient entre deux semaines de trêve et deux autres de Challenge Cup.

Forcément, dans cette optique, on peut se dire qu’il est peut-être plus intéressant de préparer ce déplacement sans penser aux prochaines échéances. D’autant plus que jouer un mauvais coup au voisin aquitain ne serait pas de refus comptablement parlant.

Une chose est certaine, c’est que les Lot-et-Garonnais entament une partie de calendrier assez délicate, dans laquelle il va falloir réaliser des exploits. Cependant, Christophe Laussucq a confiance en son groupe et le prépare pour affronter les meilleurs. Avec deux ans et deux maintiens engrangés, plusieurs cadres savent comment aborder la situation.

Alors malgré les retours de Radradra, Poirot et consorts, le Sporting a montré qu’il a du caractère. Ce même caractère qui lui permit de retrouver l’élite en 2016… à Chaban-Delmas.

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