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Clermont : À balles réelles

  • Blessé à Toulouse au printemps dernier, Alexandre Fischer va faire son retour ce week-end… sur la pelouse du Stadium. Photo Icon Sport
    Blessé à Toulouse au printemps dernier, Alexandre Fischer va faire son retour ce week-end… sur la pelouse du Stadium. Photo Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Clermont à une semaine de la coupe d’Europe, l’ASMCA ne dispose plus que d’une seule rencontre pour se tester. Il y a urgence.

Ne leur parlez pas de revanche, les Clermontois en détestent l’idée. Pour autant de finales qu’ils ont pu perdre, on a à chaque fois lancé, l’année suivante, au moment des retrouvailles avec l’équipe qui avait soulevé le Brennus à leur place, cette idée de représailles. Et chaque fois, la même réponse : "C’est une autre saison, une autre histoire. Nous sommes passés à autre chose et une victoire ne nous donnera aucun titre." C’est factuellement très vrai. C’est aussi un levier de motivation qu’ils se refusent. Pas mieux, donc, cette année, au moment de se rendre à Toulouse qui les avait logiquement battus, en juin dernier au Stade de France (24-18). Ce n’est pas une revanche que les Auvergnats iront chercher au Stadium, ce samedi. C’est une victoire, simplement.

Plus encore, ce sont des automatismes qu’il faudra recréer en urgence. Car le calendrier, particulier en cette année de Coupe du monde, les presse : comme le Stade toulousain, l’ASM Clermont Auvergne ne disposera que de cette rencontre à effectif complet, c’est-à-dire avec le retour des Mondialistes, afin de se présenter aussi prête que possible la semaine prochaine en Coupe d’Europe. Il y a urgence.

Fischer, cerise sur le gâteau

Du côté des Français rentrés du Japon, il y a désormais dix-sept jours, on devrait ainsi apercevoir Camille Lopez, Damian Penaud, Rabah Slimani et Alivereti Raka sur la pelouse du Stadium samedi. Mais aussi Alexandre Fischer, clin d’œil de l’histoire. Gravement blessé sur cette même pelouse en avril dernier (désinsertion des ischio-jambiers de la cuisse gauche), le jeune troisième ligne disait alors adieu à une fin de saison où son profil plaqueur-gratteur en faisait un sérieux postulant aux phases finales.

Sept mois plus tard, délai court vue la gravité de sa blessure, Fischer retrouvera la compétition. Avec une part de doute. "L’envie y sera toujours mais est-ce que j’arriverai à revenir au même niveau ? Je ne sais pas. En tout cas, je vais travailler pour et on verra par la suite comment cela se passe." Ses entraîneurs doutent moins que lui. "Alexandre n’a rien perdu. Au contraire, il travaille très fort. Il s’est encore épaissi, il s’est renforcé", promettait même Bernard Goutta, il y a peu. "Cela va être un profil de troisième ligne gratteur-récupérateur et même porteur de balle très complet. Je lui vois un bel avenir." Pour lui, tout repart donc de Toulouse. Là où tout s’était interrompu.

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