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Racing, es-tu là ?

  • En l’absence de nombreux Mondialistes, les jeunes comme Ali Oz ou Teddy Baubigny ont dû assurer l’intérim. Photo Icon Sport
    En l’absence de nombreux Mondialistes, les jeunes comme Ali Oz ou Teddy Baubigny ont dû assurer l’intérim. Photo Icon Sport
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Auteur d’un début de saison décevant, le Racing 92 n’a plus de temps à perdre en championnat. Une réaction, vite !

Il n’y a pas le feu au lac, d’accord. Mais convenez que le Racing avant-dernier du championnat, ça fait désordre… "Retrouver le Stade français et le Racing aux deux dernières places, explique Jacky Lorenzetti en préambule, ça peut faire fantasmer, causer, sourire. Mais ce match, pour nos voisins comme pour nous, peut être celui de la rédemption. Ce week-end, on a donc pour objectif de faire taire les médisants. Car notre situation n’est pas catastrophique, non plus : on est à cinq points du quatrième du Top 14 ; c’est l’équivalent d’une victoire bonifiée, quoi." Toujours persuadé que les doublons ont un côté "vertueux", dans le sens où ils équilibrent les forces en présence, le président du Racing 92 poursuit : "Ce début de saison n’est pas totalement négatif, pour nous. Avec la moitié de l’effectif âgée de 21 ans et sortant à peine du centre de formation, on n’a jamais été dépassé par nos adversaires. Pendant le Mondial, il nous manquait pourtant quatorze joueurs internationaux et je vous rappelle que François Trinh-Duc, notre recrue phare, est blessé depuis des semaines."

À l’absence de Franois Trinh-Duc, il faut ajouter celles de Leone Nakarawa et Ben Tameifuna, tous deux indisponibles pour des raisons disparates. Le Fidjien, qui a disputé la Coupe du monde sous les couleurs de son pays d’origine, n’est toujours pas rentré dans les Hauts-de-Seine et, si son entourage a dernièrement parlé d’une autorisation donnée à Nakarawa par les dirigeants Ciel et Blanc pour que celui-ci construise une maison au pays, ce n’est pas du tout le son de cloche que l’on a eu du côté du Plessis-Robinson, où des responsables du club nous ont répété cette semaine n’avoir transigé d’aucune manière que ce soit avec les congés de la star mélanésienne. Ben Tameifuna ? Il est revenu du Japon hors de forme, les dirigeants du Racing en ont d’ailleurs été avertis par la fédération tonguienne elle-même et, depuis quelques jours, le droitier du Racing s’entraîne donc seul pour retrouver un poids de forme qu’on estime à 140 kg et qu’il dépasse allègrement aujourd’hui.

Lorenzetti sollicité par Jones

C’est dans ce contexte particulier que les Racingmen se rendent donc à Jean-Bouin ce dimanche dans l’espoir d’accrocher une troisième victoire en neuf journées, dans ce championnat. Lorenzetti ? Il préfère, avant ce match capital, inverser la pression : "C’est un derby encore plus particulier pour le Stade français, qui vient de changer de directeur général (Fabien Grobon, N.D.L.R.), lequel a été remercié au profit de Thomas Lombard. J’ai aussi cru comprendre que le vestiaire n’était pas vraiment en harmonie avec le coach (Heyneke Meyer, N.DL.R.). Ils sont dans une position difficile". De son côté, le président francilien a choisi de conforter son patron sportif Laurent Travers alors que certaines rumeurs infondées lui avaient prêté des envies de changement : "Je suis plutôt fidèle, conclut-il à présent. J’ai été sollicité de toutes parts, y compris par l’entraîneur de l’équipe d’Angleterre Eddie Jones. Avec Laurent (Travers), on s’entend très bien. Et il m’a offert un titre de champion de France et deux finales de coupe d’Europe. J’avais donc toutes les raisons de le séréniser." C’est dit. 

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