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Des Roses au sang-froid

Par Guillaume Bonnaure
  • Comme le reste d’une équipe anglaise très vigoureuse, Leanne Riley plaque Marjorie Mayans. Photo Isabelle Picarel
    Comme le reste d’une équipe anglaise très vigoureuse, Leanne Riley plaque Marjorie Mayans. Photo Isabelle Picarel
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Fidèles à leur plan de jeu et plus expérimentées, les Anglaises ont battu les Françaises pour la troisième fois cette saison.

"Les Anglaises ne font pas des choses extraordinaires mais elles le font bien", avait prévenu Annick Hayraud la manager française. À Clermont, les protégées de Simon Middleton ont encore montré toute leur maîtrise face à la furia tricolore. "Nous savions que le début de match serait très dur ici au Michelin devant ce public, expliquait la vice-capitaine Emily Scarratt. Et qu’il fallait laisser passer l’orage avant de pouvoir scorer. Quand vous jouez à l’extérieur, il y a des paramètres que l’on ne maîtrise pas, alors nous avons gardé notre plan de route. C’est un bon début."

Fraîchement élue meilleure joueuse du monde de l’année 2019, la trois-quarts centre aux 83 sélections félicitait ses avants, énormes sur les pick and go, et le sang-froid affiché par ses coéquipières. "Beaucoup de filles n’avaient jamais joué contre les Françaises chez elles. C’est important d’engranger de l’expérience hors de nos bases dans l’optique de la Coupe du monde 2021 où nous serons longtemps loin de chez nous. Notre paquet d’avants a été énorme. Mais on peut encore progresser avant notre match à Exeter car tout n’a pas été parfait."

Progresser encore à Exeter

Face aux assauts français, les Anglaises se sont mises à la faute et ont écopé d’un carton jaune à l’heure de jeu. Elles auraient pu lâcher après l’essai de Camille Boudaud trois minutes plus tard mais non. Diablement efficace en défense, les "Red Roses" ont encore une marge de progression… "Le résultat est bon mais nous voulons développer plus notre jeu, cela a été parfois lent derrière nos sorties de balle, avouait Scarratt. On verra ce que la météo anglaise nous apporte. Cela peut être un match très différent." Au Sandy Park d’Exeter, les Anglaises s’attendent aussi à une réaction française. "Cela peut être énorme, l’ambiance y est fantastique, rappelle Emily Scarratt. La France est l’une des plus grosses équipes que nous ayons affrontée. Elles doivent être frustrées par rapport à leur match mais c’est aussi ce qui fait le charme de cet aller-retour. Les deux équipes auront encore l’occasion de s’affronter et de corriger certaines choses cette semaine. Je suis d’accord avec les Françaises quand elles disent qu’il faut jouer les meilleures pour devenir meilleure. C’est pour cela que nous jouons deux fois contre la France."

Sur la pelouse des Chiefs d’Exeter, les Anglaises tenteront de prendre le scalp de leur adversaire pour la quatrième fois cette année en attendant un nouveau Crunch à Pau en 2020. Toujours avec le Mondial néo-zélandais en ligne de mire. G. B.

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