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Pachys de Dax : Quête de récompense

Par Midi Olympique
  • La numéro 10 et capitaine Laura Rusalen à la baguette. Elle adore ! Photo Maialen Loby.
    La numéro 10 et capitaine Laura Rusalen à la baguette. Elle adore ! Photo Maialen Loby.
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Les Landaises veulent briserla malédiction des échecs en demi-finale. Elles sont sur la bonne voie.

Pour une équipe de rugby, toutes catégories confondues, ce n’est pas si fréquent de trébucher trois fois consécutivement sur la marche d’accession à l’étage supérieur. Les Pachys de Dax l’ont fait. Au printemps dernier, c’est la formation B de Montpellier qui leur a fermé la porte au nez et aux regrets des Landaises jusque-là invaincues s’est ajoutée une vraie frustration que l’on comprend en écoutant le responsable de la section Jean-Pierre Lafitte : "Ne pas accéder à l’Elite 2 nous pénalise car des filles que nous formons sont recrutées, nous en avons partout. Il faut qu’on monte et nous repartons sur de bonnes bases. Mais il est nécessaire d’organiser le rugby féminin dans chaque territoire. Le championnat est mal fichu, aujourd’hui l’équilibre est fragile et après il sera trop tard." L’avertissement est sérieux et il est d’autant plus crédible que J.-P. Lafitte pense à l’intérêt supérieur de la discipline. La preuve, quand Le Stade Montois a explosé il s’est interdit de recruter "sur les cendres du club voisin." Sans doute lui a-t-on reproché… Il y a autre chose dont le dirigeant est fier : "En partenariat avec Pôle emploi nous obtenons d’excellents résultats soit pour des formations, soit pour des emplois. Les filles sont reconnaissantes."

Une équipe des Landes ?

La vérité venant du terrain, le club issu de la fusion d’Herm et de Dax et ses entraîneurs Laurent Séguéla et Vincent Lesca travaillent depuis trois ans à la mise sur orbite en Elite 2. La fusée est composée de trois étages : les seniors à 15, à 10 et les M18. Les cadettes qui sont montées vont avoir un an d’expérience ce qui affûte l’optimisme de la capitaine Laura Rusalen. Au côté d’Angélique Lagrolet, la prof d’EPS joue son rôle avec passion : "Nous avons 43 joueuses et la moyenne est de 22 ans mais les jeunes sont très à l’écoute. Il y a véritablement une osmose du collectif ce qui facilite ma tâche car je n’ai pas à intervenir. Numéro 10, je me concentre sur le jeu et les prises de décision. Je souhaite porter mes coéquipières vers le haut, les protéger et avoir des paroles positives. Je m’efforce également d’être le lien entre le groupe et le staff." Laura veut croire à la réussite des Pachys, Jean-Pierre Lafitte tout autant ce qui ne l’empêche pas de se déclarer favorable à une équipe féminine qui porterait l’étendard des Landes. Une autre histoire… G. P.

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