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Heureux qui, comme Serin...

Par Pierrick Ilic-Ruffinatti
  • A force de multiplier les performances majuscules, Baptiste Serin ne va pas tarder à devenir le nouveau chouchou de Mayol.
    A force de multiplier les performances majuscules, Baptiste Serin ne va pas tarder à devenir le nouveau chouchou de Mayol. MAXPPP - BOUTRIA LUC
Publié le Mis à jour
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L’international ffrançais, Baptiste Serin (demi de mêlée) sublime semaine après semaine un RCT en net regain de forme. Face aux London Irish, il a une nouvelle fois fait étalage de son grand talent.

Les adjectifs pour décrire le début d’aventure toulonnaise de Baptiste Serin ne suffisent plus, alors contentons nous d’un constat : en un mois, l’ancien bordelais a trouvé les clés pour sublimer le RCT. Vous dîtes leader, déjà ? Il réfute, préférant rappeler que ce n’est pas un statut que l’on se donne mais un label que l’on se voit décerné. "Il y a déjà beaucoup de joueurs importants, dont la parole compte au sein de cette équipe. Alors, bien sûr qu’en tant que 9, je parle un peu plus que certains mais j’essaye surtout de montrer des attitudes positives. Je pense que le groupe en a besoin." Pourtant, force est de constater qu’en quatre matchs le "Grinch" - son surnom à l’UBB en référence à son fort caractère - a su imposer sa philosophie au collectif varois pour devenir le "King" - l’un des surnoms qui lui a été trouvé sur la rade.

Ainsi, que ce soit par son jeu au pied chirurgical, son alternance, son intelligence tactique ou sa vista, Serin n’a de cesse de montrer l’étendue de son talent depuis son arrivée chez les Rouge et Noir. Si on ajoute son évidente complémentarité avec son ouvreur, Louis Carbonel, et c’est un mariage quasi-parfait qui lie le RCT à son nouveau Monsieur plus, depuis ses grands débuts à Toulon. "On a beaucoup de facilités à évoluer ensemble car nous partageons la même philosophie de jeu, notait en ce sens le double champion du monde moins de 20 ans. On se comprend très vite, nous adorons emballer les matchs et alterner alors nous n’avons pas besoin de se parler beaucoup pour se comprendre."

Après le fond, la forme

Et samedi, face aux Anglais du London Irish - dans un match déjà décisif pour la qualification - le demi de mêlée varois a d’abord lancé les hostilités en inscrivant le premier essai de la rencontre (2e), en apportant un parfait soutien à Masivesi Dakuwaqa. Il a ensuite profité d’une course rentrante de Ramiro Moyano pour partir petit côté, afin d’effacer d’un cadrage-débordement Tom Fowlie et d’inscrire son deuxième essai de l’après-midi (32e). Ainsi, les Toulonnais rentraient aux vestiaires avec un léger avantage (15-10) mais surtout avec la certitude d’avoir trouvé leur nouveau maître à jouer. Le festival se poursuivait en deuxième mi-temps, avec notamment une passe au pied adressée dans le dos de la défense à Ramiro Moyano (55e). S’ils s’étaient rassurés sur leur capacité à gagner ces dernières semaines, c’est cette fois sur le contenu que les Toulonnais ont trouvé des réponses, bien aidés par un insatiable Baptiste Serin qui, entre sa bonhomie et sa science du jeu, n’aura eu besoin que de quelques apparitions pour faire l’unanimité sur la rade.

Toujours est-il qu’avec ce nouveau succès (le sixième match consécutif sans défaite, une première depuis 2016), bonifié de surplus, les Varois poursuivent leur sans-faute européen. Mieux, ils consolident leur première place de la poule 2, à une semaine d’un déplacement à Reading, qui pourrait bien leur permettre de faire un grand pas vers le quart de finale de Challenge Cup, objectif affiché par le club depuis le début de saison.

Autre bonne nouvelle : le soleil semble avoir durablement fait son retour sur la rade, de quoi préparer au mieux la période fast qui attend le club varois (London Irish, Clermont, Toulouse, Castres). Comme quoi à Toulon, quand le rugby va, tout va…

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