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Le retour de la force française

  • Les Toulousains de Pita Ahki ont décroché leur qualification pour les quarts de finale en venant à bout du Connacht.
    Les Toulousains de Pita Ahki ont décroché leur qualification pour les quarts de finale en venant à bout du Connacht. PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Au moment de faire les comptes définitifs de cette phase de poule de Champions Cup, sauce 2019-2020, il faudra observer le devoir de mémoire. Rien n’est fait, bien sûr, mais trois clubs français sont aujourd’hui en situation favorable pour s’octroyer non seulement un quart de finale - déjà acté - mais, plus encore, un match à domicile en ouverture des phases finales. C’est tout sauf anodin, ce que sont en passe de réussir Clermont, Toulouse et le Racing 92.

À l’échelle collective, il faut remonter cinq ans en arrière pour trouver une telle présence française. C’était en 2015. Le Racing 92 et Clermont étaient déjà là, en quarts de finale, à domicile face aux Saracens et Northampton. Toulon concluait, lui, une ère formidable et filait vers son troisième titre continental en autant d’années après avoir facilement disposé des Wasps à Mayol, en quart de finale. C’était l’époque dorée des clubs français sur la scène européenne, tout juste contestée par la nouvelle super-puissance irlandaise (Munster en 2006 et 2008, Leinster en 2009, 2011 et 2012). C’était un autre temps, qui semble enfin revenir.

Toulouse et le Racing 92 ont les cartes en main

Pour parvenir à leurs fins et recevoir ledit quart de finale, le mode d’emploi est simple, côté Toulouse et Racing 92. Sur le papier, au moins : il faudra gagner. Cela dit, un coup d’œil sur l’adversité calme les ardeurs. Ce sera Gloucester pour Toulouse, avec des Anglais qui viendront à Ernest-Wallon chercher leur qualification. Ce seront les Saracens pour le Racing 92, certes engagés dans une saison paranormale avec leurs 35 points de suspension en championnat, mais qui détiennent trois des quatre derniers trophées continentaux dans leurs vitrines. Sur un match, ils ont l’occasion d’arracher une qualification après laquelle ils ne courraient pas vraiment.

Premier de sa poule et déjà qualifié au moment où il se déplacera chez les Harlequins, Clermont est quant à lui confronté à une équation un peu plus complexe. Si les Auvergnats devront forcément l’emporter pour espérer recevoir en quarts, cela pourrait toutefois ne pas suffire.

Actuellement "plus mauvais" des premiers de poule avec 20 points, les Auvergnats devront espérer, dans le même temps, une défaite du Racing 92, Toulouse, Exeter ou le Leinster, les autres leaders, pour s’offrir un match à Michelin. Ce qui serait tout sauf un détail. "Quand on joue à Ravenhill, on sait bien comment la foule peut pousser derrière nous et nous apporter un supplément d’âme. Mais samedi, ce sont les Clermontois qui l’avaient avec eux" appréciait Iain Henderson, samedi, alors que ses Ulstermen venaient justement d’être renversés par une ASM portée par son public. En ce sens, les derniers matchs de phase de poule, la semaine prochaine, n’auront rien d’anodin…

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