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Fin de pénitence pour Lima !

Par Didier Navarre
  • José Lima, suspendu depuis un an, attend le feu vert de la DNACG pour rejouer avec l’USC.
    José Lima, suspendu depuis un an, attend le feu vert de la DNACG pour rejouer avec l’USC. Midi Olympique - Stéphanie Biscaye
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Suspendu un an pour avoir été controlé positif au Solupred, il a achevé sa pénitence. Il lui tarde de retrouver le terrain.

Nous sommes le 7 septembre 2018 au Stade Albert-Domec aux alentours de 22 heures 15. Quelques minutes avant à l’occasion de la quatrième journée du championnat, Carcassonne a pris le meilleur sur Colomiers (25-20). Le vestiaire audois est aux anges après ce deuxième succès de la saison. Il manque deux joueurs : Gilles Bosch et José Lima qui tous deux sont isolés dans une salle afin de satisfaire aux obligations du contrôle antidopage. Les deux joueurs savourent ce succès, plaisantent comme deux joyeux bidasses en permission. À ce moment-là, José Lima, le centre de l’USC international portugais (30 sélections) passé par Narbonne et Oyonnax, ne pense pas qu’il va bientôt déchanter. Six matchs après, le 2 novembre très exactement lors de la venue de Massy, il se fracture le métacarpe. Deux mois après pendant sa convalescence, le 9 janvier 2019, il apprend qu’il a été contrôlé positif au Solupred. La sanction est aussi tranchante que la lame d’une guillotine. Il fait l’objet d’une suspension d’un an pour dopage et ne pourra pas jouer avant le 9 janvier 2020. "J‘ai cru que le ciel me tombait sur la tête, dit-il. Je vous assure je n’ai pas du tout triché. Je le dis franchement, cette sanction a été injuste. Je ne suis pas un tricheur. En me privant de ma passion qui est le rugby, j’ai été durement sanctionné. Ne plus aller au stade, ne plus voir les coéquipiers, les entraîneurs, les dirigeants, c’était vraiment dur. De plus l’année avant, je venais d’achever une saison difficile avec Narbonne sur le plan sportif. Avec l’USC, je reprenais goût à la victoire. Du jour au lendemain, tout s’est achevé. Ce fut très dur moralement."

Des entraînements avec le XIII limouxin

Dans son malheur, José a eu une occasion de rebondir. Le XIII limouxin du président Moréno, lui a proposé de venir s’entraîner avec son club. "J’ai participé à des entraînements, découvert une pratique que je ne connaissais pas, sympathisé avec l’entraîneur, Maxime Grésèque. Les joueurs m’ont également bien accueilli. J’avais même signé une licence. Or, la Fédération treiziste ne l’a pas validée. Pendant cette période difficile, je n’oublierai pas la gentillesse des dirigeants de Limoux qui m’ont apporté un sacré réconfort."

Le 9 janvier dernier, José a achevé sa pénitence et ce fut un véritable bol d’oxygène. "J’ai retrouvé des sensations en reprenant le chemin de l’entraînement, ajoute-t-il. Quel plaisir de retrouver le vestiaire, les copains, serrer des mains. Lors du déplacement à Biarritz, Christian Labit a tenu à ce que je fasse le déplacement. J’ai retrouvé le sourire. Et pour que j’ai un peu plus la banane, j’attends le feu vert de la DNACG pour pouvoir rejouer."

En cette période de vœux, José n’a qu’un seul désir, celui de fouler vendredi la pelouse d’Aimé-Giral avec l’USC. Le rugby c’est sa vie. À 28 ans, José a encore de belles années devant lui.

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