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Agen se relance

Par Edmond Lataillade
  • Johann Sadie et Léo Berdeu ont exulté après le dernier essai libérateur de JJ Taulagi.
    Johann Sadie et Léo Berdeu ont exulté après le dernier essai libérateur de JJ Taulagi. Midi Olympique - Pablo Ordas
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Agen Avec une victoire en terre basque, Agen quitte la dernière place et, surtout, retrouve la victoire après un période noire. Le déclic, Christophe Laussucq veut le croire.

Agen a abandonné la lanterne rouge. Pas anecdotique pour cette formation en quête d’un bon résultat. Personne ne donnait cher de ses chances à Bayonne avant et… pendant le match. Et pourtant, à deux minutes du terme, les Lot-et-Garonnais qui ont toujours cru en leur étoile, ont décroché ce succès qui va désormais changer le cours de la phase retour. Mais Christophe Laussucq ne reste pas accroché au classement. Pour lui, l’important était cette étincelle qui a jailli de Jean-Dauger et qui va totalement transformer le futur agenais. "Ça a fini par tourner, déclarait-il dans un franc sourire. Je vous le dis depuis trois semaines que ça va tourner. Il fallait qu’on gagne. Tous les matchs serrés, on les a perdus. Tous, tous, tous… Ça, on a su le provoquer. Il y a longtemps qu’on n’a pas été heureux. On n’est souvent pas loin, souvent très triste. Ça aurait pu ne pas tourner en notre faveur. Les Bayonnais ont deux pénalités qui peuvent nous mettre à neuf points. Je pense qu’on le mérite. Ils nous ont posé des problèmes. C’est malheureux pour eux mais pour une fois, ça tourne en notre faveur. Des scénarios comme ceux-là, jusqu’à présent, ils tournaient en notre défaveur. Mon père qui est le plus gros tricheur sur terre me dit toujours : on n’a que ce que l’on mérite."

Ne cherchez pas plus loin les explications. L’irrationnel du sport réserve bien des mauvaises surprises. Et des bonnes… "Il y a des professeurs de rugby qui expliquent tout. Moi, je n’en suis pas un. Au rugby, des fois, il faut que ça tourne. Vous pouvez dire tout ce que vous voulez, aujourd’hui, on n’a pas été meilleur que lors de nombreuses prestations, pas meilleur aujourd’hui que lorsqu’on s’est rendu à Clermont, que contre Bayonne chez nous. Il y a plein de choses qui peuvent faire basculer. La dernière passe, la dernière transformation, aujourd’hui, on les réussit. On n’explique rien."

Deux rendez-vous importants

Agen a retrouvé espoir. Une défaite à Jean-Dauger aurait eu certainement des conséquences inéluctables. Pour autant, le manager agenais reste lucide. "Ce n’est pas fini, on n’est pas sauvé. Les Bayonnais ne sont pas condamnés. Ça fait 40 fois qu’on me dit que les Bayonnais sont nos concurrents directs. Je le dis à chaque fois, je ne sais pas qui sont mes concurrents directs. C’est encore serré avec beaucoup d’équipes. Énormément de choses peuvent se passer. Ça fait dix fois qu’on nous dit que c’est le match de dernière chance. Il reste 12 matchs. Il peut s’en passer pour nous et pour les autres. J’espère qu’on a mangé notre pain noir. Et je ne sais pas si d’autres ont fini de le manger. Je l’espère en tout cas, sans souhaiter du mal à quiconque. Les saisons sont longues…"

Agen voit poindre maintenant deux rencontres, encore capitales. Réception de Castres, tiens, tiens, et déplacement à Brive. Opportunités certaines. "Combien faut-il gagner de matchs pour le maintien ? Il faut gagner, c’est tout. Si on fait une bonne série, on va continuer à grandir, à croire en nous. Et d’autres auront peut-être une pression négative qu’on ressentait nous depuis quatre mois. Chaque match aura son importance."

Agen veut continuer, plus que jamais, à croire en son étoile.

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