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Rieumes toujours debout !

Par Didier Navarre
  • Le pack rieumois a été renouvelé à l’intersaison. À Toulouse, il a rivalisé avec le FCTT.
    Le pack rieumois a été renouvelé à l’intersaison. À Toulouse, il a rivalisé avec le FCTT. La Dépêche du Midi - Valentine Chapuis
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Pillé à l’intersaison, le Sporting a reconstruit un groupe à l’intersaison.Il espère obtenir la qualification au terme de la phase de classement.

Rieumes, un village rural du Savès, un patelin où les poteaux ont poussé un jour de 1904. Et depuis le rugby rythme en grande partie le quotidien de nombreux administrés. Plus qu’un loisir, il fait partie de la culture locale. Une terre ovale qui a aussi donné de beaux fruits aux diverses sélections nationales. Ainsi, les patronymes de Christian, Bernard Viviès, Bernard et Alain Laporte, André Abadie, Michel Billières, Georges Aillères, Jean Monnereau, etc... évoquent le passé glorieux du Sporting. Quant au Sporting Club rieumois 2020, il est toujours debout. Il tient honorablement son rang au sein du deuxième échelon fédéral qu’il a retrouvé au terme de la saison 2016-2017. La saison passée, il a même connu la joie de la qualification pour les seizièmes de finale.

À ce stade de l’épreuve, les Rieumois, éprouvés physiquement par une dure phase de classement, se sont logiquement inclinés face à une belle formation gaillacoise. Après ce bon parcours sportif, le groupe seniors des présidents Larré et Soulan s’est trouvé fort dépourvu à l’intersaison. "Il y a des joueurs qui ont été contactés par des clubs à fort potentiel. Malheureusement, nous avons été pillés surtout au niveau du pack. Notre budget ne nous permettait pas de faire de gros sacrifices. Nous avons alors fait appel à des joueurs d’Honneur et Promotion Honneur. Nous avons tout de même eu la chance de conserver nos trois joueurs sud-africains : Dean Fourie, François Naude et Izak Van Der Vesthuizen. Avant d’attaquer la saison, j’étais avec mon collègue, Jean Castro pas très optimiste. Or, après quatorze journées, nous sommes agréablement surpris. Je pensais que nous allions jouer le maintien. Finalement, on est, à ce jour, invaincus à domicile et toujours en course pour la qualification dans une poule sacrément relevée avec Layrac, Valence-d’Agen, Castelsarrasin et le FCTT", résume Éric Mercadier, le coentraîneur.

"Un mental extraordinaire"

Les recrues de l’intersaison, les Mazériens Romain Galy, Nans André, Jérémie Iriart, le Montesquivien, Joris Llorens, l’espoir saint-sulpicien, Timothé Bedel, le Tournefeuillais Jérémie Marcet s’avèrent être une pioche gagnante. "Ils ont un mental extraordinaire, ils ne connaissaient pas ce niveau de la Fédérale 2, ajoute Éric Mercadier. Ils se sont mis au service du collectif. Ce sont de sacrés soldats qui rivalisent avec des joueurs qui ont évolué en Top 14 et en Pro D2. Personnellement, je suis fier de les entraîner. Pour leur première expérience à ce niveau, je souhaiterais qu’on se qualifie. Je voudrais qu’ils découvrent la saveur d’un seizième de finale."

À huit journées du terme de la phase de classement, le Sporting est encore maître de son destin pour valider un billet au sein de la phase éliminatoire. À quatre reprises, il va s’exporter pour quatre réceptions à domicile. Une qualification viendrait aussi à récompenser un club dont le budget estimé à 220 000 euros est un des plus modeste de ce deuxième échelon fédéral. Les glorieux anciens peuvent être fiers de leurs successeurs.

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