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Le long calvaire italien

  • Les partenaires du capitaine Luca Bigi ont vécu un après-midi cauchemardesque. C’est la troisième fois de leur histoire dans le Tournoi qu’ils terminent un match sans marquer le moindre point.
    Les partenaires du capitaine Luca Bigi ont vécu un après-midi cauchemardesque. C’est la troisième fois de leur histoire dans le Tournoi qu’ils terminent un match sans marquer le moindre point. Ipp / Icon Sport - Ipp / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Bien que volontaires, les Transalpins ont reçu une véritable leçon de rugby. Même si quelques joueurs émergent, le chantier qui attend la Squadra est immense.

Le sélectionneur par intérim Franco Smith aura donc débuté son mandat par un triste record : jamais, dans l’histoire du Tournoi des 6 Nations, les Italiens n’avaient terminé une rencontre les opposant aux Gallois sans avoir inscrit le moindre point. L’Italie "fanny" contre les Diables rouges comme on dit, c’est fait. Un nouveau trophée de la honte que la fédération italienne se serait bien passé d’installer sur son étagère, déjà remplie de cuillères de bois et autres corrections en tout genre. Les choses avaient pourtant bien commencé pour les Italiens qui, dans le premier quart d’heure, ont lancé quelques belles attaques dans le camp gallois. Le problème, c’est que chacune d’entre elles se terminait par un ballon rendu à l’adversaire : soit sur pénalité, soit sur faute de main ou par un maul contré. L’indiscipline transalpine était un autre signe annonciateur de la terrible correction qui se dessinait : en seulement vingt-huit minutes, les hommes de Franco Smith comptaient déjà six pénalités concédées… contre une seule côté gallois. Signe que cette Squadra-là n’avait, d’entrée de jeu, nulle part où aller.

Une leçon sur les mauls et dans le jeu au pied

Se voyant incapables de développer leur jeu au large en raison du bon pressing défensif des Gallois, les Italiens ont choisi d’insister sur les mauls. Erreur, tant le pack des Diables rouges leur a donné une leçon en la matière. La dernière offensive italienne lancée avant la mi-temps fut à ce titre symptomatique : après avoir formé maul après touche à quelques mètres de la ligne d’en-but galloise, les coéquipiers du talonneur Luca Bigi se font repousser en touche comme des cadets. Idem en deuxième mi-temps, où l’on vit Alun-Wyn Jones traverser en toute impunité un autre maul pour empêcher les Italiens de sortir le ballon. In fine, les avants de la Squadra ont perdu la moitié de leurs ballons sur mauls (3/6). Le constat vaut aussi pour le jeu au pied : non content d’avoir souvent perdu leurs duels aériens, les buteurs italiens n’ont jamais été précis dans leurs frappes, tapant systématiquement sur un joueur replacé…

Au rayon des (maigres) satisfactions, on retiendra les prestations du capitaine Luca Bigi, du jeune deuxième ligne Niccolò Cannone ainsi que du flanker Jake Polledri. Mais collectivement, cette équipe italienne est encore terriblement faible. Le chantier de l’intérimaire Franco Smith est immense.

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