Au-delà des espérances !
Les Girondins ont souffert jusqu’au bout. Difficile d’y voir clair après un match rendu un peu fou par la tempête et parce que le CO a vendu chèrement sa peau. Question de contexte.
Oui, Bordeaux a gagné ce match. Nous avons bien vu, même si les bourrasques dantesques avaient de quoi nous rendre fou. Une victoire à l’image du dernier "bloc", un bilan "Au-delà de nos espérances" commenta joliment Rémi Lamerat, les yeux rivés sur un rapport mathématique : quatorze points pris sur quinze. Christophe Urios souligna la même fraction magique. Trois victoires de rang qui maintiennent la cadence folle de l’UBB, désormais très près du Top 6 tant désiré. Quand on dit "Au-delà de nos espérances ", l’expression est à prendre à deux niveaux, la saison en général et ce succès presque miraculeux contre des Castrais magnifiques. Il était difficile d’y voir clair après cette succession de coups de théâtre finaux. : "Oui, on peut dire qu’il y a un bon alignement des planètes pour nous. Mais on sait que dans une saison, il y aura certains types d’événements, des moments où on passe complètement à travers et des matchs qui se jouent à peu. Ces rencontres, il faut savoir les gagner." expliquait le président Laurent Marti.
Tempête dans les crânes
L’UBB a survécu à une fin de match cauchemardesque : essai refusé à Tabidze (à 23-19), essai encaissé par Jelonch, mais non transformé par Kockott puis deux pénalités concédées par Flanquart et par Lesgourgues qui ont ramené le CO dans le camp adverse. Faut-il alors parler de fatalité ? Oui, avec ce Castrais qui percute l’arbitre. Non, avec cette dernière mêlée introduction CO sanctionnée par l’arbitre. "Croyez-moi ou non. Je n’ai jamais douté. Je n’ai jamais imaginé Castres gagner ce match. Je sentais que nous ne lâcherions pas. On sent ces trucs-là. Sur cette ultime mêlée, je ne sais plus ce que l’arbitre a sifflé. J’ai juste pris du plaisir quand j’ai senti qu’on avançait" narrait Mahamadou Diaby.
La dernière mêlée
En fait, M. Praderie sanctionna Rory Kockott pour avoir trop tardé à introduire, son pack commençait à reculer à la poussée. Les Castrais dont Dany Kotze l’ont reconnu d’ailleurs avec un vrai fair-play. Voilà donc une réponse à notre désir d’y voir plus clair sur ce match si contrasté. Christophe Urios nous l’a servi sur un plateau. "La mêlée, elle a non seulement tenu malgré quelques absences ( Paiva et Poirot, N.D.L.R.), mais elle a dominé, vous voulez dire. Elle nous a maintenu dans le match à l’image de la dernière, mais on avait bien ciblé." C’est vrai, beaucoup craignaient de voir le Fidjien Peni Ravai en difficulté face au pack de Castres, mais il a tenu la dragée haute à Hounkpatin. "Je regrette juste une autre mêlée face aux poteaux qui avançait et où Scott Higgninbotham a fait le choix de partir au lieu de garder le ballon. Il s’est précipité et nous avons été pénalisés." Christophe Urios conclua : "N’oubliez pas les ballons portés face à une équipe qui refusait le combat là-dessus malgré tout."
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