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La Verpillière : un club house pour le futur

Par Sébastien Fiatte
  • Le maire, Patrick Margier, coupe le ruban pour inaugurer la salle André-Ozil, aux côtés notamment du président du club de La Verpillière, Jean-Claude Portron (écharpe grise).
    Le maire, Patrick Margier, coupe le ruban pour inaugurer la salle André-Ozil, aux côtés notamment du président du club de La Verpillière, Jean-Claude Portron (écharpe grise). DR
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Après un an de travaux, le club isérois de La Verpillière a reçu son nouveau club-house, conçu dans une démarche écologique et durable. Mais le club devra malheureusement attendre avant de l’étrenner.

Hier La Verpillière aurait dû étrenner son tout nouveau club-house, pour la venue de Meximieux, pour la dernière journée de Promotion Honneur de la ligue Aura. Une quarantaine de repas étaient déjà réservés au stade Pierre-Alamercery, et la fête promettait d’être belle dans ce lieu tant attendu depuis plus d’un an. Mais le vilain virus en a décidé autrement. Outre la suspension des championnats par la FFR, la mairie a également bloqué l’accès au stade et la salle communale flambant neuve. "Nous sommes bloqués, regrettait le président, Jean-Claude Portron, confiné chez lui, en raison de son âge (70 ans). Nous ne pouvons plus rien faire…" Ce ne sera que partie remise. Et il peut toujours se consoler en repensant à la première soirée d’inauguration.

Avant d’être utilisé pour la première par le club de rugby avant un match de l’équipe fanion, la salle l’avait été le 19 février dernier par les responsables politiques, dont le maire, Patrick Margier, de nombreux dirigeants de l’ASSV, mais aussi en présence des jeunes étudiants de l’école nationale supérieure d’Architecture de Grenoble. La construction n’a en effet pas pris des voies classiques. Au total, ce sont dix-huit étudiants en master à avoir pris le projet en main. "Nous avons conçu le projet de A à Z, explique l’un d’entre eux, Denis Grangeat. L’objectif était de faire maîtriser tout le processus, de la pensée à sa réalisation."

Les étudiants au cœur du projet

Les étudiants, auto-organisés, ont donc participé aux réunions de concertation publique, conçu le bâtiment par rapport aux attentes des uns et des autres et mis la main à la pâte aux Grands Ateliers, situé à Villefontaine, qui accueillent de nombreux étudiants en architecture de tous horizons, soucieux de ne pas rester derrière leur ordinateur, mais d’être au cœur de la construction.

Adapté à un club de rugby, avec un bar, une cuisine et de longues baies vitrées donnant sur le terrain situé à quelques mètres, le lieu a également été pensé pour s’inscrire dans une démarche écologique et durable. Ainsi, le bâtiment a été reconstruit en bois et en torchis. "La clef est d’avoir de bonnes bases et la structure est en béton, la toiture en zinc pour protéger de l’humidité, rappelle l’étudiant. Du bois protégé peut durer des milliers d’années, et la terre et le torchis sont facilement réparables." Si la façade nord est en bois, le côté sud est en torchis et une serre a été installée pour capter la chaleur et la diffuser dans le bâtiment.

Nanti de ce nouvel outil, Jean-Claude Portron et son équipe espèrent maintenant que le club va prendre de la hauteur. Qualifié pour les phases finales, il aura fort à faire pour franchir un cap, chose possible dans les années à venir. Pour ce faire, il pourra bientôt bénéficier de nouveaux vestiaires, situé à côté de la nouvelle salle. Construit avec des matériaux plus classiques, le club espère les recevoir le plus vite possible pour pouvoir prendre définitivement ses aises dans son antre.

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