Salles de sport "maison"

  • À défaut de travailler de façon collective en club, les joueurs, comme ici les Bayonnais Arthur Duhau et Mariano Galarza, se sont aménagés des salles de sport à domicile. À défaut de travailler de façon collective en club, les joueurs, comme ici les Bayonnais Arthur Duhau et Mariano Galarza, se sont aménagés des salles de sport à domicile.
    À défaut de travailler de façon collective en club, les joueurs, comme ici les Bayonnais Arthur Duhau et Mariano Galarza, se sont aménagés des salles de sport à domicile.
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    Salles de sport "maison"
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CORONAVIRUS - Plusieurs clubs ont permis à leurs joueurs d’emporter du matériel de musculation. Pour maintenir un semblant de forme physique, en attendant un retour à l’ordinaire...

Lundi, une drôle de scène s’est déroulée dans les parages d’Amédée-Domenech, à Brive, sous la grande tribune du Stadium. 24 heures avant le passage au confinement, les joueurs brivistes sont venus, par petits groupes, afin de chercher du matériel de musculation, de cardio ou encore de stretching. Les garages et salons ont été réaménagés à la hâte en salle de sport. Un plan B improvisé, le stade comme les établissements spécialisés étant fermés. "C’est bien d’avoir pu récupérer un peu de matos avec nous, ça permet de ne pas être démuni même si ça reste différent des séances en collectif, note le trois-quarts Joris Jurand, dans un entretien paru sur rugbyrama.fr. Disons que concrètement, on fait ce que l’on a envie. Il manque surtout l’émulation. D’ailleurs, à plusieurs reprises, on s’est retrouvé à deux ou trois pour courir. On a gardé un intervalle entre nous mais ça fait du bien d’être ensemble, ça nous tire vers le haut."

Les Racingmen ont également pu délocaliser quelques instruments de travail à leur domicile. Pour maintenir l’illusion de la vie de sportif de haut niveau : "Nous avons eu la possibilité de récupérer quelques outils pour bosser à la maison mais ça reste extrêmement sommaire, indique le centre Henry Chavancy. En même temps, ça serait dangereux de rester sans rien faire." Les Toulousains aussi cherchent à s’entretenir chacun de leur côté. Plusieurs d’entre eux ont affiché leur séance individualisée sur les réseaux sociaux. On a pu y voir Dorian Aldegheri pédaler sur son vélo et Clément Castets s’exercer aux haltères. Le trio Ainuu-Ahki-Meafou a même investi un garage avec une demi-douzaine d’appareils quand Joe Tekori a dessiné un mini-parcours d’entraînement dans le jardin.

"Des abdos à l’ancienne"

Pour ce début de confinement, l’encadrement rouge et noir a simplement demandé à son effectif de se maintenir en forme. À Brive, une feuille de route relativement exigeante a été définie par l’encadrement : pour les deux premières semaines de séparation, les troupes doivent essayer de se rapprocher au plus près de l’intensité des préparations menées en intersaison. Deux suivis par semaine sont censés permettre de garder le contact et de vérifier la bonne marche de tous : "Mais pour la suite, on ne sait pas quand reprendra l’entraînement collectif. C’est le flou", souffle Joris Jurand. Appareils de musculation ou pas, bonne volonté ou non, le retour à l’ordinaire nécessitera un vrai travail de fond pour tout le monde : "On fait bien quelques pompes, quelques abdos à l’ancienne dans le salon, mais ça n’a rien à voir avec notre quotidien, résume le deuxième ligne parisien Yoann Maestri. Pour reprendre une activité aussi intense et physique que le rugby peut l’être, il nous faudra une période de réathlétisation avant de reprendre la compétition."

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