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Sayonara, Dan !

  • L’aventure japonaise de Dan Carter prend fin. Il y évoluait depuis l’été 2018 et avait remporté le championnat l’an dernier pour sa première saison. L’aventure japonaise de Dan Carter prend fin. Il y évoluait depuis l’été 2018 et avait remporté le championnat l’an dernier pour sa première saison.
    L’aventure japonaise de Dan Carter prend fin. Il y évoluait depuis l’été 2018 et avait remporté le championnat l’an dernier pour sa première saison.
Publié le Mis à jour
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Face à l’annulation du championnat japonais, l’ouvreur emblématique des blacks a fait savoir qu’il ne reviendrait pas au japon. Sans pour autant préciser qu’il prenait sa retraite...

C’est donc sur un terrain virtuel que Dan Carter a fait ses adieux aux Kobelco Steelers, et non sur la pelouse du majestueux Noevir Stadium avec ses 31 000 places assises et son toit rétractable, habituel antre de son équipe. Vendredi dernier, le lieutenant Dan, véritable légende de notre jeu, a annoncé sa décision de ne pas revenir au Japon via son compte Instagram : "Je suis resté assez silencieux depuis que la Fédération japonaise a annoncé sa décision d’annuler toutes les compétitions cette saison. Avec ce que le monde est en train de vivre, je sais que c’est la bonne décision. J’aurais aimé aider ma famille des Kobe Steelers à remporter une autre Top League et je suis dégoûté de ne pas pouvoir le faire. Je veux remercier le club, les fans et mes coéquipiers pour leur accueil et pour m’avoir fait vivre deux saisons qui furent parmi les plus plaisantes de ma carrière. Le futur du club est rayonnant et je suis heureux d’y avoir apporté ma petite pierre."

Un message dénué de toute ambiguïté donc, qui signe la fin de l’histoire de l’ex-ouvreur des Blacks aux 112 sélections avec le rugby de l’empire du Soleil-Levant, où il vivait pourtant une belle expérience. Profitant certainement du rythme bien plus modéré du championnat japonais (sept matchs joués l’année dernière) ainsi que d’une légère naïveté des défenses de la Top League, l’ancien ouvreur du Racing s’était refait une nouvelle jeunesse et avait décroché, dès sa première année, le titre national avec l’équipe de Kobe. Une victoire qui n’a souffert d’aucune contestation puisque son équipe avait littéralement écrasé son adversaire en finale, les Suntory Sungoliaths (55-5) alors que ces derniers comptaient pourtant d’ex-Wallabies dans leurs rangs, tels que Matt Giteau ou Sean McMahon ainsi que des internationaux nippons tels que l’ailier Kotaro Matsushima et le demi de mêlée Yutaka Nagare.

Comme il l’a précisé dans son message, Carter ne réalisera pas le doublé avec les Steelers, même si ces derniers étaient en bonne position pour le faire au moment où le championnat s’est arrêté : avec 27 points en poche, ils n’étaient qu’à trois points derrière les leaders, les Panasonic Wildknights. Ces deux équipes étaient les dernières invaincues du championnat après six journées.

Retraite ou Mitre Cup ?

Le lieutenant Dan n’a en revanche rien précisé concernant son avenir. À l’heure où nous écrivons ces lignes, cela fait un mois qu’il vit confiné chez lui et en famille en Nouvelle-Zélande. Il y a trois semaines, il a même décidé d’entamer un match de cricket de trente jours contre son fils Marco. Alors on s’interroge : que va faire l’un des plus grands ouvreurs de l’histoire ? À 38 ans, va-t-il continuer à jouer ? Si oui, à quel niveau ? Et où ?

Deux options semblent possibles : la première serait une retraite après dix-huit ans de bons (ou plutôt excellents) et loyaux services. L’autre consisterait à effectuer une saison supplémentaire. Mais à quel niveau ? L’éventualité d’un retour en Super Rugby paraît délicate : ne serait-ce que par l’incertitude liée à la reprise mais aussi par les économies drastiques que la NZRU est en train de faire, notamment sur ses plus gros salaires. En revanche, on peut imaginer que Carter revienne disputer le championnat des provinces (Mitre 10 Cup), qui se disputera théoriquement du 6 août au 24 octobre avec Canterbury, sa province de cœur, histoire de boucler la boucle. À moins qu’il ne s’engage avec celle d’Auckland, là où il réside actuellement ? Affaire à suivre…

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