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« Fouroux m'avait surnommé Youp la boum » : entre cinéma et rugby, Philippe Guillard raconte ses 1000 vies

  • "Fouroux m’avait surnommé  Yop La Boum"
    "Fouroux m’avait surnommé Yop La Boum"
Publié le Mis à jour
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Dans un entretien accordé à Midi Olympique, Philippe Guillard se livre sur l'avenir du XV de France, le cinéma  et ses années à Canal... 

Vous avez quitté le plateau du Canal Rugby Club en 2016. Quelle est votre vie, désormais ?

Le cinéma est devenu mon métier. Je fais en sorte d’écrire des histoires que je vends, en somme…

Votre dernier film, "Papi Sitter", a été fauché en plein vol par la crise sanitaire…

(il coupe) Comme plaqué par Thierry Dusautoir dix jours après sa sortie, ouais ! Ce fut violent… Pendant le confinement, on l’a donc sorti en VOD (vidéo à la demande) mais de façon prématurée : les cinémas ont considéré qu’on avait cassé la chaîne des droits. Du coup, le peu de salles où le film est encore diffusé aujourd’hui le passent le samedi à 22 heures et ou le mardi à 14 heures… Ça n’aide pas… C’est con, parce que "Papi Sitter" partait plutôt bien. On avait fait 250 000 entrées en quelques jours.

Quel est votre plus gros succès, au cinéma ?

En 2011, "Le fils à Jo" avait attiré 1,3 million de personnes dans les salles. Ce film avait plu à ma famille, celle du rugby.

Que voulez-vous dire ?

Je crois que je me plante un peu en voulant faire des films comme tout le monde, des comédies, tout ça… Le monde du cinéma ne me reconnaît pas en tant que réalisateur. En fait, j’ai encore une étiquette très rugby. "Papi Sitter", par exemple, a fait énormément d’entrées dans le Sud de la France ; il a surfé sur la nostalgie du "Fils à Jo", je crois. Au-dessus de la Loire, il n’a pas du tout marché.

Alors ?

Tu ne vas pas voir un "Guillard" comme tu vas voir un "Canet" ou un "Godard". Moi, je suis estampillé "rugby", c’est comme ça. Et je vais donc y revenir.

On vous suit.

La bande-annonce de "Papi Sitter" était mauvaise et ça m’énerve. Je ne l’ai pas choisie et le regrette. Ce clip, ça faisait comédie datée, mauvaise... Le magazine GQ avait d’ailleurs défoncé la bande-annonce. Je leur ai écrit pour leur demander d’aller voir le film.

Et ?

Derrière, ils ont rédigé un article sympa : "Contre toute attente et malgré une bande-annonce naze, on a adoré Papi Sitter." C’était plutôt élégant de leur part.

Tournez-vous, en ce moment ?

Je suis en repérages dans les Corbières. En clair, on recherche un village qui pourrait coller au pitch (l’accroche) du film ; on cherche un village qui se serait arrêté dans les années 40.

Quelle est la trame de ce film ?

Gérard Lanvin, qui jouera son propre rôle, est casté par une production américaine qui réalise un blockbuster sur la guerre 39-45 où Gérard incarne le maire d’un village collaborant avec les Allemands pour leur soutirer des informations. Mais au moment où il quitte Paris, un mec s’assoit en face de lui, dans le train. Et ce mec, c’est son futur cauchemar.

Dans quel sens ?

Le mec est un fan. Il ne va pas lâcher Gérard Lanvin pendant deux heures. Tu vois, le lourd qui ne s’arrête jamais ? Le mec qui te demande quinze fois : "Vous voulez un petit café ? Non ? Vous êtes sûr ? Toujours pas ? Parce que je vais au bar, là. Ça vous ferait du bien, un café… C’est votre dernier mot ?" Au moment où Lanvin arrive à s’en débarrasser, il comprend que le mec en question vit dans le petit village des Corbières où il s’apprête à passer quelques mois pour le tournage.

Pourquoi êtes-vous estampillé "Sud" ? Vos acteurs, tels Olivier Marchal, ont quand même des auras nationales…

Détrompez-vous. Olivier est lui aussi très estampillé "Sud". Il vient d’ailleurs de prendre une semaine de vacances à Narbonne et là-bas, il est toujours reconnu comme "le chinois" du "Fils à Jo". Il m’en parlait encore la semaine dernière : "Putain, y’en a pas un qui m’a parlé de "36, Quai des Orfèvres" et de mes films de flics ! C’était dingue !"

Pourquoi les repérages prennent-ils autant de temps ?

Il y a le casting, le choix de la garde-robe de chacun des comédiens, la validation de tous les accessoires du film, de la coque d’un portable d’une actrice à la boucle d’oreille d’une autre… Ça prend dix heures par jour pendant deux mois, en fait…

Êtes-vous sensible aux critiques ?

Oui. Mais j’en prends plein la gueule, hein… Il y en a eu des sévères…

Du genre ?

Les cinq raisons de ne pas aller voir "On voulait tout casser", par exemple. Pour le "Fils à Jo", j’ai eu droit à "caricature", "film de blaireau"… Mais bon… Ça fait avancer… De toute façon, quand je jouais au rugby, le premier truc que j’allais voir, c’était les notes du Midol ou de L’équipe.

Arrivez-vous à faire abstraction des critiques ?

Quand c’est gratuit et méchant, je zappe. Quand c’est constructif, je m’en sers. Sur le "Fils à Jo", quand je lis "premier film sincère mais avec quelques maladresses", ça me fait avancer. Et puis t’as tout le reste : "Réalisateur en plastique" et toutes ces gentillesses. Après "On voulait tout casser", j’ai aussi eu droit à "film sauvé par l’interprétation des acteurs". Mais les acteurs, c’est moi qui les ai choisis et qui les dirige, non ? Quand l’équipe de France de foot est championne du monde en Russie, Didier Deschamps a bien une responsabilité sur le titre, non ?

Olivier Marchal, Gérard Lanvin, Franck Dubosc ou Kad Merad reviennent cycliquement dans vos films. Est-il commun, pour un réalisateur, d’avoir sa "team" ?

Oui, Guillaume Canet est toujours avec Gilles Lellouche, Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin. Au ciné, il y a des petites familles qui se créent. […] Moi, je suis un metteur en scène qui ne se prend pas pour un metteur en scène. En plateau, je ne suis pas exemple jamais assis sur la "chaise mythique" du réalisateur. Et puis, j’ai toujours un ballon de rugby sur les tournages. C’est un déstressant, pour moi : j’apprends à faire des passes vissées aux maquilleuses, aux acteurs et aux costumières. Ça donne une ambiance que le cinéma ne connaît pas, quoi…

Avez-vous parfois tourné avec des acteurs ayant pratiqué le rugby ?

Kad Merad a joué, Olivier Marchal a joué et Gérard Lanvin aussi, à Franconville. Si vous regardez bien "Le Fils à Jo", vous remarquerez d’ailleurs que les passes de Gérard (Lanvin) sont plutôt bonnes. Tu vois qu’il y a du travail, derrière ! Même s’il s’est claqué sur le tournage…

Ah oui ?

Oui. Après ça, le kiné d’Albi est venu tous les matins pour le strapper, histoire qu’il puisse terminer le tournage. Gérard a été courageux. Un paquet d’acteurs aurait tout arrêté.

Certains louent votre humanité, d’autres abhorrent votre naïveté. Où est la vérité, en fait ?

La naïveté, elle me permet de ne pas croire à tout ce qu’il m’arrive, de croire que tout ça n’est qu’un jeu, en fait… La fin de la naïveté signifiera le début de la grosse tête…

Pourquoi ne vous considérez-vous pas comme un réalisateur à part entière ?

Un réalisateur, c’est Kubrick, Scorsese, Sergio Leone, des mecs qui ont une "œuvre", une influence sur la vie des autres. Il y a une philosophie, derrière. Moi, je suis juste un narrateur, quelqu’un qui aime raconter des histoires, drôles ou pas. Quand j’ai écrit "Petits bruits de couloir" et que des gens m’ont dit avoir pleuré sur certains passages, ça m’a beaucoup fait réfléchir. Tout d’un coup, je savais aussi faire pleurer.

Pourquoi aviez-vous choisi Vincent Moscato dans "Le Fils à Jo" ?

J’aime, chez les gros, cette dichotomie qui leur est propre : un cœur d’enfant dans un corps de tueur en série. Vincent est ainsi, Pierre Triep-Capdevielle (ancien pilier de la Section), aussi. J’aime aller chercher cette sensibilité-là. Dans "Le Fils à Jo", Vincent fait à mes yeux une interprétation magistrale même si certains critiques avaient trouvé ça catastrophique.

Vous avez fait votre retour sur les plateaux de Canal + en 2015…

(il coupe) Un très mauvais retour. J’avais quitté la chaîne quelques années plus tôt parce que je voulais partir avant qu’on me dise : "Putain… Il fatigue, le vieux… Faut vraiment qu’il arrête…" En 2015, je me suis laissé… (il coupe) C’était une époque très difficile de ma vie. Financièrement, c’était dur…

Comment ça ?

Je suis un mec très endetté, pour faire court. Des producteurs qui me devaient beaucoup d’argent ne m’ont jamais payé, en fait. Ils ont fait faillite, les banquiers se sont retournés vers moi et m’ont dit : " On fait comment, maintenant, Monsieur Guillard ?" Je ne sais pas, les gars… On va voir… Inutile de vous dire qu’aujourd’hui, je suis pote avec pas mal d’huissiers…

Vous ne semblez pas mal le vivre…

Il vaut mieux avoir des projets et des dettes plutôt que beaucoup d’argent et aucun rêve. J’ai adapté mon rythme de vie à mes finances. Tous les mois, je sors une somme en argent liquide que je ne dois pas dépasser. (il ouvre la poche de son pantalon et sort une liasse de billets de 50 euros) Tenez, pour le mois de juillet, tout est là ! (rires)

Et ce retour à Canal +, alors…

Une connerie ! Je me suis laissé séduire par le charme d’Isabelle (Ithurburu). Mais je n’avais rien à faire dans cette émission (le Canal Rugby Club). Je suis revenu dans une chaîne qui n’était plus la même, une chaîne où on vérifiait tout ce que je venais d’écrire. Ni Thierry Gilardi, ni Charles Biétri, ni Michel Denisot n’avaient relu quoi que ce soit, à mes débuts à la télé… Bref… En 2015, on m’a demandé au fil des émissions de devenir le "sniper" du plateau : la vanne pour la vanne, quoi. Sauf que je ne suis pas doué pour ça. (il soupire) Au fil des mois, le dimanche était même devenu pour moi une hantise. Ce n’est ni la faute d’Isabelle (Ithurburu), ni celle d’Eric (Bayle)… C’est juste que je n’ai jamais su trouver ma place, sur ce plateau…

En conclusion ?

Revenir faire le Guignol, ce n’était pas la bonne idée.

Avez-vous tenté de changer de créneau ?

Oui, j’ai essayé de revenir aux interviews de bord terrain.

Et ?

Si les joueurs ne changent pas, le système, lui, change. En 2015, la Ligue demandait donc à ce que mes interviews se déroulent devant un panneau publicitaire. Tout d’un coup, la démarche n’était plus la même : je prenais le mec et je l’amenais vers le business. Tu vois le truc ? Parfois, les joueurs me disaient même : "Putain, on se fait chier avec toi, maintenant !" Mais bon…

Quoi ?

J’ai été un peu salaud, parfois. Je faisais courir dans tous les sens les deux mecs qui étaient chargés de promener le panneau publicitaire de la Ligue. Dès qu’ils arrivaient, je repartais dans l’autre sens ! (rires) Mais je leur ai payé une bière, pour me faire pardonner…

Avez-vous été viré de Canal + ?

Non, je n’étais pas assez important pour ça. Mais un jour, après avoir réalisé le petit film de promotion pour France 2023, on m’a invité à une avant-première. Après la diffusion de mon petit spot sur la Coupe du monde, on m’a présenté le bras droit de Vincent Bolloré (le P.-D.G. de Canal +) et il m’a dit : "J’ai adoré votre clip, monsieur ! C’est un mec comme vous qu’il faudrait au rugby, sur Canal !" Comment te dire… J’y ai juste passé vingt ans de ma vie… On est peu de choses, hein… (rires)

Comme vous dites…

Et puis, le jour où l’aventure avec Canal s’est terminée, j’ai reçu à Paris le prix de "la meilleure reconversion de sportif de haut niveau". Au micro, je n’ai pas pu m’empêcher de dire : "C’est beau de recevoir ce prix le jour où je me fais virer." Derrière ça, pendant six mois, j’ai vécu sans le moindre salaire.

Suivez-vous l’actualité rugbystique ?

Évidemment. Avec "l’affaire Dominici" à Béziers, dans un club dont une légende (Armand Vaquerin) est mort en jouant à la roulette russe, on est quand même dans un drôle de truc. T’y crois, toi ? Le Toulonnais "Domi" qui se pointe à Béziers avec des émiratis pour tenter de réveiller la bête ! C’est un vrai sujet de film, putain ! (rires)

Clairement, oui…

Je suis sensible à l’ADN des clubs et je remarque que ceux-ci ne changent vraiment jamais. À Toulon, on aime les mêlées enfoncées, les gros rucks bien méchants, les échauffourées sous les chandelles. Tu peux me dire tout ce que tu veux mais à Mayol, ils veulent ça, "Petit Ber" et "Gros Lulu". Au Racing ? C’est plutôt conventionnel, on est là dans l’exemplarité du rôle et de la fonction. Au Stade français, l’esprit bohème insufflé par Max (Guazzini) est resté : d’ailleurs quand ils ont mis un Sud-Af (Heyneke Meyer) avec un Allemand (le docteur Wild), le rose fut délavé ; avec le retour de Thomas Lombard, le club a retrouvé sa couleur d’origine et moi, je suis pour la conservation de tous ces ADN.

Quels joueurs contemporains appréciez-vous particulièrement ?

Cheslin Kolbe. Il est à l’origine d’une révolution qui me plaît. Aujourd’hui, les Nonu ont quasiment disparu et tout ça a un côté rassurant. On revient vers l’évitement. Toulouse est d’ailleurs un superbe champion d’évitement.

Le french flair, vous y croyez ?

Évidemment. Derrière la génération "Poitrenaud-Michalak", l’équipe de France a connu de longues années de trou parce qu’on a choisi des "stock-car" et des mecs de "rentre-dedans". Mais c’est fini, tout ça.

C’est quoi, le french flair ?

Plusieurs types capables de prendre une décision non-conventionnelle au même moment : Romain Ntamack, Damian Penaud, Teddy Thomas, Virimi Vakatawa, Antoine Dupont sont tous des mecs de french flair, des mecs qui ont tous des attitudes non-conventionnelles. Ces jeunes me plaisent. Et je peux vous jurer que dans les mois à venir, on va avoir une putain d’équipe de France.

Vincent Moscato nous disait il y a quelques mois que le rugby des années 80 ne ressemblait pas à grand-chose. Qu’en pensez-vous ?

Vincent dit ça parce qu’il a joué à Bègles ! Là-bas, chaque fois que Marc Sallefranque (ancien arrière) essayait de relancer, Moscato et Laporte se pointaient pour lui crier : "T’es con ou quoi ? On ferme, on a dit !"

Étiez-vous un grand joueur ?

J’étais un bon petit joueur, même si je ne défendais pas beaucoup. À l’entraînement, quand Patou (Paparemborde, ancien entraîneur du Racing) me disait que je lui cassais les couilles, je lui répondais que j’avais un "budget plaquages" que je ne consommais jamais avant le week-end.

On dit que l’époque "show bizz" du Racing, celle des Lafond, Rousset, Mesnel, Blanc et Guillard, fut une formidable histoire d’amour s’étant terminée en eau de boudin. Êtes-vous d’accord ?

(il soupire) Si on se croise, on s’embrasse encore. Le truc, c’est que dans notre jeunesse, nous étions des gros ego ralliés à la même cause, celle du rugby. Trente ans plus tard, nous sommes restés des gros ego mais n’avons plus de cause commune. On n’a plus le même maillot, quoi… (il marque une pause) "Nous nous sommes tant aimés"… Ouai… Il y a un peu de ça, là-dedans.

Où vous situez-vous, dans cette histoire d’hommes ?

Je suis la Suisse, moi. Je ne veux pas de conflit, je veux juste de l’amour. J’aurai soixante piges dans quelques mois, je n’ai pas envie de me battre. Je suis juste un nostalgique qui pense à demain.

Un nostalgique ?

Oui. J’ai d’ailleurs gardé le ticket de bus qui m’avait conduit rue Eblé, au siège du Racing, en 1982. Là-bas, j’avais laissé un chèque, deux photos d’identité et l’aventure avait pu commencer. […] Je n’ai jamais joué "en" équipe de France mais j’ai joué "avec" l’équipe de France. Et ouais… Avec Franck Mesnel, Jean-Baptiste Lafond, Xavier Blond ou Laurent Cabannes… Tous ces mecs qui étaient toujours soulignés en gras (parmi les meilleurs) dans Midol.

Avez-vous des regrets ?

Non… À une époque, j’ai fait quelques bons matchs avec "France Universitaires" et un soir, Jacques Fouroux (alors sélectionneur de l’équipe de France) est venu me voir et m’a dit : "Jean-Baptiste Lafond m’a parlé de toi. Écoute, je serai à Clermont dimanche. Sois bon. Parce que je n’aime pas me déplacer pour rien." Derrière ça, on est parti au Michelin, avec le Racing.

Et ?

J’avais passé la semaine à faire la bringue avec les Universitaires. J’étais naze mais je me croyais irrésistible. Premier ballon : chandelle de Clermont, la balle rebondit sur ma tête, Jacques Cristina (ancien numéro 8 de Clermont) récupère, me renverse et marque. Après ça, j’étais devenu la cible des Jaunards. Et à la fin, Fouroux m’a surnommé "Yop La Boum"… C’était fini, quoi…

Yop La Boum, c’est dur…

Ouais… Même s’il y avait bien meilleur que moi en équipe de France, j’ai mis deux ans à m’en remettre…

On dit que le monde du cinéma est également cruel. Est-ce un cliché ?

Oh que non… Après le "Fils à Jo", j’ai eu droit au tapis rouge au festival de Cabourg (Normandie). Au début de la cérémonie, j’ai reçu une première douche froide lorsqu’un photographe s’est approché pour me demander : "Mais vous êtes qui, vous ?" Un peu plus tard, alors que je me promenais parmi ces gens avec ma chemise blanche, une ravissante comédienne de 25 piges, accompagnée d’une copine tout aussi jolie, a claqué des doigts dans ma direction et m’a lancé : "Garçon ? Deux coupes de champagne, s’il vous plaît !" Croyez-moi, ça refroidit… (rires)

Qu’avez-vous fait ?

J’ai emmené les coupes et leur ai dit : "Cadeau de la maison, les filles."

Votre premier livre, "Petits bruits de couloir", a marqué des générations de rugbyphiles. Pourquoi n’écrivez-vous plus, au juste ?

Ma fille fait de longues études, j’ai une famille à nourrir et on ne gagne pas d’argent, en écrivant des livres. Avec ce que je perçois au cinéma, je fais parfois le bonheur de tous mes proches : je donne tout ; je n’ai rien, pas un bien. Remarquez, c’est pratique, quand les huissiers se pointent…

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