Abonnés

Toulouse : Une semaine pas comme les autres

Par Simon VALZER
  • François Cros et les Toulousains se préparent à une belle réception du côté de Clermont
    François Cros et les Toulousains se préparent à une belle réception du côté de Clermont Icon Sport - Icon Sport
Publié le
Partager :

À l'image d'autres équipes qui ont connu un cas de COVID-19 dans leur effectif, les Toulousains ont été contraints de travailler par petits groupes tout au long de la semaine. 

Adaptation. Tel est le maître mot de ce début de saison. Tant au sein des clubs que dans les fédérations ou même les rédactions. Partout, le quotidien est chamboulé. Les habitudes, perturbées. Et chaque jour apporte son nouveau lot de problèmes qu’il faut résoudre, ou auxquels il faut s’adapter. Les Toulousains n’ont pas dérogé à la règle. Vendredi, le club haut-garonnais a indiqué qu’un de ses joueurs du groupe professionnel avait été contrôlé positif à un test de détection de la Covid-19, tests que l’ensemble du staff et des joueurs toulousains réalisent deux à trois fois par semaine, si ce n’est plus. Résultat, le Stade n’a pu disputer son dernier match de préparation face à Montpellier. Un véritable choc qui lui aurait permis de préparer au mieux ce premier et périlleux déplacement à Clermont "Ce n’est pas idéal, mais il faut faire avec", grimaçait le deuxième ligne australien Richie Arnold, "Il est sûr que nous aurions aimé affronter Montpellier, car les matchs amicaux ont montré que notre rugby était un peu rouillé."

Lundi, les Toulousains ont appris une autre mauvaise nouvelle, avec l’apparition de trois nouveaux cas de Covid-19 dans leur effectif. Nouvelle embûche, et nouvelle adaptation nécessaire : les Hauts-Garonnais ont dû rebasculer sur du travail par petits groupes, plus précisément en cinq de neuf joueurs plus un membre du staff comme encadrant. Pas idéal, dans ces conditions, d’acquérir des repères collectifs. Pour autant, les joueurs ont bûché. Ils ont subi des séances de préparation physique très intenses, ainsi que des séances rugby à haute intensité : "Nous avons très bien travaillé lundi et mardi, assurait Richie Arnold, je peux vous assurer que c’était dur et que chacun a tout donné." Le staff a été mis à rude épreuve aussi, en devant gérer cinq groupes au lieu d’un. Les journées ont été longues du côté d’Ernest-Wallon, mais tel est le prix à payer la semaine avant un déplacement au Michelin.

Arnold : "Dimanche, il n’y aura pas d’excuse"

Un Michelin qui, comme vous le lirez ci-dessous, n’a pas vraiment réussi aux Toulousains lors des 18 dernières années - à moins que le match nul décroché la saison dernière n’indique un renversement de tendance : "Je n’ai jamais joué au Michelin, c’est vrai. J’ai affronté les Clermontois à Toulouse, et j’ai entendu parler de leur Yellow Army, leurs supporters qui sont très passionnés. On m’a parlé de l’ambiance du stade aussi. J’ai vraiment hâte d’y être." Arnold ne sera pas mécontent de retrouver son ancien partenaire : "On va revoir Sébastien Bézy là-bas, et je connais aussi Sitaleki Timani, qui est Australien également. Ils ont vraiment une belle équipe. Encore une fois, nous aurions aimé disputer un match à domicile avant de démarrer la saison, mais les choses sont ainsi faites. Les matchs amicaux ont également montré qu’il y a eu beaucoup de positif. Je trouve que nous sommes prêts. Dimanche, il n’y aura pas d’excuse." Nous aussi, on a hâte…

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?