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Un stage d’une intensité rare pour les Bleues

Par Baptiste BARBAT
  • La Rennaise Caroline Drouin était à Marcoussis cette semaine, en compagnie de quarante autres filles afin de préparer les futures échéances internationales.
    La Rennaise Caroline Drouin était à Marcoussis cette semaine, en compagnie de quarante autres filles afin de préparer les futures échéances internationales. Icon Sport - Icon Sport
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Renforcé par les septistes, le groupe élargi du XV de France féminin vient de passer une semaine d’entraînement de haut niveau à Marcoussis.

"Nous nous sommes régalées, c’était vraiment plaisant et en plus de ça, les filles étaient à fond tout au long de la semaine." Nul doute, Annick Hayraud est satisfaite des cinq jours de rassemblement qu’elle vient de passer à Marcoussis avec ses joueuses. Pour la quatrième fois depuis le déconfinement, le XV de France féminin a trouvé le temps de se retrouver une semaine au CNR. Si les trois premiers rendez-vous faisaient office de remise à niveau pour des filles qui avaient vécu le confinement de manières bien différentes, cette fois-ci, ce stage sentait vraiment le retour des entraînements à haute intensité et donc à haut niveau, bien aidés par la reprise du championnat. "Il reste très peu d’écart physique entre les filles, même s’il y en a encore qui reviennent de blessure et qui ont donc des emplois du temps aménagés", poursuit la manager de France féminines.

En l’absence de compétition à 7, Annick Hayraud a pu convoquer plus d’une quarantaine de joueuses. "C’est extrêmement rare de pouvoir convoquer toutes les filles sous contrats fédéraux. Normalement, ça n’arrive que lors des préparations de Coupe du monde. Les septistes nous ont amené beaucoup d’intensité, notamment autour des rucks. Ce sont des filles qui évoluent toutes à XV en club. Elles ont les bases. En fin de stage, vendredi, elles ont pu proposer aux filles une opposition qui était vraiment intéressante." Perturbé par les blessures de Lenaig Corson, Romane Ménager, Caroline Thomas et Jade Ulutule (Le Pescq), le groupe a pioché dans le pôle France pour pallier les différents manques numériques.

Quatre matchs à l’automne

L’objectif de cette semaine était surtout de préparer les prochaines rencontres, qui arrivent fin octobre. Quatre matchs ont été confirmés : deux pour terminer le Tournoi 2020, en Écosse le 25 octobre puis le 1er novembre à Villeneuve-d’Ascq face à l’Irlande; deux autres pour leur traditionnelle tournée d’automne. Initialement prévue en Nouvelle-Zélande, pour une mise en bouche à moins d’un an du Mondial au pays du long nuage blanc, elle se fera finalement, comme l’an passé, en matchs aller-retour face à l’Angleterre, la bête noire des "Humbles" et "Affamées".

Pas de quoi inquiéter Caroline Drouin, l’ouvreuse du Stade rennais et du XV de France féminin : "L’annulation de notre tournée à moins d’un an de la Coupe du monde ne nous inquiète pas. Il reste encore beaucoup de temps, on n’y pense pas vraiment. Bien sûr que pour l’aspect symbolique, nous aurions aimé prendre la température en Nouvelle-Zélande mais affronter l’Angleterre, c’est une chance pour faire oublier toutes nos dernières défaites."

Pour en revenir au Mondial, l’organisation a confirmé cette semaine que l’Eden Park d’Auckland accueillerait le match d’ouverture des Black Ferns. De leur côté, les Bleues se retrouveront dans trois semaines pour préparer leur retour à la compétition.

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