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L’Australie en reconquête

  • Lassés de voir les All Blacks dominaient leurs confrontations, les Australiens de Matt To'omua veulent relever la tête à l’occasion de cette Bledisloe Cup 2020.
    Lassés de voir les All Blacks dominaient leurs confrontations, les Australiens de Matt To'omua veulent relever la tête à l’occasion de cette Bledisloe Cup 2020. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Après des années de disette qui se sont conclue par une humiliation en quart de finale du dernier Mondial, les Wallabies entament samedi un nouveau chapitre de leur histoire à Wellington.

En reconquête… C’est peu de le dire quand on évoque la situation dans laquelle se trouvent les Wallabies. La dernière sortie des Vert et Or, lors du dernier Mondial japonais, fut un véritable désastre : les hommes de Michael Hooper ont été balayés en quart de finale par l’Angleterre, future finaliste, sur le score humiliant et sans appel de 40 à 17. Cela faisait depuis 2007 que les Wallabies n’avaient pas quitté une Coupe du monde aussi tôt. Une contre-performance de plus qui a éjecté les Wallabies du top 5 mondial où ils figurent aujourd’hui à la septième place (avec 81,91 points), juste devant l’écosse et le Japon mais loin, bien loin, de leurs adversaires de ce week-end, les All Blacks deuxièmes avec 92,12 points.

35,6 points encaissés contre les Blacks entre 2016 et 2019

Ce week-end, à Wellington, les Australiens disputeront plus qu’un match international mais une rencontre de la légendaire Bledisloe Cup, opposition qui les confronte à leurs éternels rivaux néo-zélandais. Le problème, c’est que le fossé qui sépare les deux nations n’a jamais été aussi grand. En effet, si l’on reprend tous les scores de leurs oppositions depuis les années 2000, on comprend que les Australiens encaissent de plus en plus de points : 23,3 en moyenne en 2000-2003, puis 26,5 en 2008-2011 et aujourd’hui 35,6 pour la période 2016-2019. Ajoutez à cela que la dernière Bledisloe Cup remportée par l’Australie remonte à 2002 et vous comprendrez l’ampleur de la tâche qui attend les Wallabies ce week-end.

Whitelock : "On ne sait pas comment ils vont jouer"

Alors, ont-ils des raisons d’y croire ? On l’ignore. Mais au moins, on peut attendre un renouveau. Après le long mandat de Michael Cheika, c’est un Néo-Zélandais, Dave Rennie, qui est devenu sélectionneur. Un technicien qui a remporté deux fois le Super Rugby avec les Chiefs (2012 et 2013) et qui a envoyé les Glasgow Warriors en finale de la Ligue celte l’année dernière. "Bien sûr que l’on y croit", tonnait l’avant Lukhan Salakaia-Loto ce mercredi : "Avec un nouveau sélectionneur, un nouveau staff et de nouveaux joueurs, on ressent beaucoup d’énergie dans ce groupe." Il faut dire que dans l’ombre de Rennie, on trouve des techniciens de qualité : l’Australien Scott Wisemantel, l’Écossais Matt Taylor et l’Anglais Geoff Parling. Face à ce grand remue-ménage, même les Blacks se trouvent dans l’inconnu : "C’est un mélange de plusieurs cultures, c’est assez inhabituel pour un staff australien", remarquait cette semaine le sélectionneur néo-zélandais, Ian Foster, "nous avons une petite idée de la direction vers laquelle ils veulent faire évoluer leur rugby, mais très honnêtement, nous ne le découvrirons qu’en même temps que vous." Même écho du côté du capitaine Sam Whitelock : "On ne sait pas du tout comment ils vont jouer." Une petite pointe d’incertitude qui ajoutera un peu de piquant à ce test, le tout premier depuis la crise de la covid-19.

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