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Ximun Lucu (Biarritz) n’a pas dit son dernier mot

Par Pablo ORDAS
  • Ximun Lucu veut prouver qu’il a les qualités pour s’installer à l’arrière.
    Ximun Lucu veut prouver qu’il a les qualités pour s’installer à l’arrière. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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L’arrière du BO prouve, qu’à bientôt 31 ans et malgré une concurrence bien présente, il peut jouer les premiers rôles.

Au moment où Henry Speight posa le pied sur la Côte basque au mois de juillet dernier, on fut nombreux à se dire que le Wallaby allait s’installer confortablement à l’arrière, ne laissant que des miettes à ses compères. Pourtant, après quatre journées, l’international aux vingt sélections, gêné par un problème au genou, n’a disputé que deux matchs. Ximun Lucu a sauté sur l’occasion et a pris part aux autres. "Pour le coup, je ne pensais pas jouer autant, mais j’ai aussi senti qu’il y avait la place et comme j’étais bien physiquement… Je suis plutôt content de la chance qu’on m’a donnée. Je dispute peut-être ma dernière saison, je n’en sais rien. Je veux vraiment en profiter, sans me prendre la tête" souligne celui qui dispose néanmoins d’une année en option.

Clarkin : "Pour l’instant, c’est lui le numéro un"

Au sujet de la concurrence au poste, Lucu poursuit : "Quand j’ai su que Speight arrivait, j’étais hypercontent. J’aime bien l’Australie au niveau international et c’est un mec que je suivais. Le BO est annoncé comme étant ambitieux. Il faut donc des joueurs de qualité." Dans son style, Lucu est, certes, plus sobre que ses deux compères Speight et Domvo. Pour autant, il affiche une certaine aisance sous les ballons aériens et son jeu au pied est de qualité. "Je sais aussi que je suis capable de faire des actions comme Henry ou Darly, même si c’est peut-être moins fréquent, reconnaît-il. J’ai toujours eu mon style de jeu. Que ça plaise ou pas, ce n’est pas très grave. Tant que je peux aider l’équipe et jouer des matchs, le reste m’importe peu." Au club depuis 2016, il représente aujourd’hui l’image du BO qu’il avait rejoint en 2006, au centre de formation, avant une parenthèse de cinq ans dans les Landes à Mont-de-Marsan (2011-2016). Il est d’ailleurs un des seuls "vrais" Biarrots de l’effectif. "C’est important, pour moi, de donner une bonne image du BO, d’en inculquer les valeurs et de montrer ce qu’il représente, parce que c’est un club que j’aime." Ces paroles, il les a parfaitement appliquées sur le terrain, à Rouen, il y a deux semaines, où l’arrière a livré une prestation de qualité. "Il fut un symbole de tranquillité, loue Matthew Clarkin. Depuis le début de la saison, il a bataillé et pour l’instant, c’est lui le numéro un derrière." Il devrait enchaîner une troisième titularisation consécutive dimanche contre Carcassonne.

Pour son cousin, parti trop tôt

Au-delà de tout, si aujourd’hui Ximun Lucu est bon sur le terrain, il le doit, comme tout le temps, au travail. "À chaque fois que tu hausses les exigences, avec lui, il trouve toujours le moyen d’y répondre, détaille Clarkin. Au début, il était en difficulté. Depuis, c’est peut-être un des mecs les plus constants dans ses efforts. " Mais ce n’est pas la seule raison. Si le Senpertar est performant, il le doit peut-être, aussi, à un supplément d’âme qu’il va chercher, depuis le mois d’août dernier, en pensant à son cousin, Xavier, disparu cet été. "J’ai été marqué par son décès, explique Lucu. J’étais très proche de lui. Vous savez, Xavier me soutenait énormément au niveau du rugby. Il me pressentait une belle saison. J’ai donc envie de m’accrocher et, pour lui, d’en faire une belle… "

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