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La renaissance de Thouars

  • L’entrée en matière des Thouarsais face à Fontenay-le-Comte fut réussie.
    L’entrée en matière des Thouarsais face à Fontenay-le-Comte fut réussie. - Fabienne Berson
Publié le Mis à jour
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Après des travaux et la Covid-19, le club pourra enfin fêter son centenaire. Sportivement aussi l'US Thouarsaise Rugby se porte mieux.

C’est l’histoire d’un club qui fête ses cent ans. Dans les Deux-Sèvres, Thouars est un monument du rugby. Actuellement en division Honneur-Promotion Honneur de la ligue Pays-de-la-Loire à sa demande pour éviter des déplacements trop importants, l’UST se positionne en prétendant aux phases finales. Pour l’heure, la reprise du championnat se passe plutôt bien. La déroute chez le XV de l’Erdre (56-14) a été digérée et compensée contre Pontlieue (51-10). "Nous ne serons pas les derniers à encaisser une grosse défaite là-bas", relativise le président Philippe Toumit. "Cela nous a permis de nous remettre en question et nous avons abordé la réception de Pontlieue comme il le fallait, ajoute l’entraîneur Alain Jamain. Le renouveau du club depuis quelques mois commence gentiment à porter ses fruits." Après une année de transition, marquée par les nombreux travaux relatifs au stade, l’US Thouars peut exploiter pleinement son potentiel. "Nous n’avions pas de réserve et cette année avec le retour d’une vingtaine de jeunes joueurs qui avaient arrêté, nous sommes passés de 27 à 53 seniors, félicite l’entraîneur. À plus de 30 à l’entraînement, on peut faire des oppositions, des contenus plus solides. C’est un ensemble qui fait que nous partons sur de nouvelles bases." Alain Jamain, passé par la Fédérale 1 et 2, a aussi mené les juniors du Racing 92 vers le titre de champion de France. Thouarsais d’origine, il est revenu au club une fois sa retraite consommée.

Un groupe jeune porteur d’espoirs

Ce renouvellement, initié par l’ancienne présidence, arrive à un moment clé de l’histoire du club puisqu’il fête son centenaire. "2019 devait être l’année des festivités mais les travaux nous ont contraints à reporter à 2020, une année qui ne nous l’a pas permis non plus, explique le président. Ce sera donc en 2021, avec une journée de gala avec des clubs pro ou semi-pro, on l’espère, et un match de promotion du rugby féminin. Nous prévoyons aussi une journée pour les enfants en ville et des conférences avec d’anciennes gloires du club." Et elles sont nombreuses quand on y regarde de plus près. Aujourd’hui, entre autres, Thomas Lavault a percé au Stade rochelais tandis que Denis Avril, bien que Basque d’adoption, n’a pas oublié ses premiers amours. Le pilier international (1 sélection) né et formé à Thouars jusqu’à ses 21 ans, a donné le coup d’envoi de la dernière rencontre face à Pontlieue. La réussite de cette formation est "la cerise sur le gâteau" pour Philippe Toumit. "Notre objectif premier est la formation, afin que les jeunes alimentent nos équipes seniors. Mais quand un joueur perce, ça fait très plaisir."

La saison précédente, l’effectif senior était constitué à 90 % de joueurs formés au club. "Nous voulons retrouver une école de rugby parmi les trois meilleures du département des Deux-Sèvres et jouer les premiers rôles en Honneur avant, à terme, d’accéder en Fédérale 3." Sur tous ces points, le club centenaire est en bonne voie.

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