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Une touche basque à régler

Par Pablo ORDAS
  • Impériaux en touche la saison dernière, les Biarrots d’Evan Olmstead peinent à retrouver leurs qualités aériennes. Photo Icon Sport
    Impériaux en touche la saison dernière, les Biarrots d’Evan Olmstead peinent à retrouver leurs qualités aériennes. Photo Icon Sport
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Si les Basques veulent s’imposer contre le SA XV, ils devront, entre autres, corriger leurs lacunes dans le secteur aérien.

Ce fut incontestablement le point noir de la dernière sortie des Biarrots. Une grosse tâche, sur une copie quasi parfaite. C’était vendredi dernier à Aurillac, et Matthew Clarkin le reconnaît lui-même : "Si nous n’avions pas eu quelques soucis en touche, ce match n’aurait pas été loin d’être le plus abouti de notre saison." Ces défaillances dans le secteur aérien, justement, n’ont pas permis au BO de ramener un bonus offensif de ce voyage dans le Cantal. Alors oui, quatre points, c’est déjà bien. Mais cinq avec un alignement conquérant, c’est toujours mieux. "Je pense que ces difficultés viennent d’un manque de maîtrise et de précision par moments, analyse le directeur sportif. Une fois que nous n’étions plus en confiance dans ce domaine, nous avons eu tendance à nous affoler. C’est regrettable mais vous savez, ce secteur peut très vite se régler ou se dérégler. Il suffit de se poser les bonnes questions."

"Les joueurs, on les a. La qualité ou les options, aussi"

Naturellement, les Rouge et Blanc ont pu se les poser, sur la route du retour d’Aurillac et depuis le début de la semaine, pour ne pas commettre les mêmes erreurs contre Soyaux-Angoulême et retrouver, in fine, ce qui était un de leurs points forts la saison passée. "Ces carences sont un énorme frein et une source de frustration mais je suis assez confiant dans le sens où nous savons où nous allons, explique l’ancien numéro 8. Je vois le travail qui est fourni, je pense que nous allons vite traverser cette période compliquée et ça deviendra rapidement un peu plus joyeux. Tout ça va s’arranger, le processus est bon et on ne peut pas mettre la faute sur les efforts ou le travail fourni en semaine."

Ce constat est, aujourd’hui, d’autant plus frustrant que l’an dernier, la touche était la rampe de lancement numéro un pour permettre aux "BOys" de scorer, et les nombreux essais marqués par Ruffenach ou Peyresblanques, après des ballons portés, en sont la preuve. "Pour nous, reprend Clarkin, une touche à 10 mètres de la ligne adverse, c’est une occasion en or. Dès qu’on en vendange, ça fait ch… Dans ce domaine, chacun a une tâche à faire. Il faut donc que chacun ait confiance en soi. Si tout le monde respecte sa part de travail, nous allons y arriver. Les joueurs, on les a. La qualité ou les options, aussi. Tout est là, ce n’est plus qu’une question de réglages."

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