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La Rochelle a trouvé une arme fatale

Par Romain ASSELIN
  • Les Rochelais, à l’image de Uini Atonio, excellent dans la défense des ballons portés. Photo Icon Sport
    Les Rochelais, à l’image de Uini Atonio, excellent dans la défense des ballons portés. Photo Icon Sport
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Avec une telle défense sur ballons portés adverses, le leader du Top 14 peut voir venir. Personne n’a encore vraiment trouvé la clé pour s’en extirper.

Au milieu du morne duel remporté dimanche soir dernier par le Stade rochelais face au Racing (9-6), une image a particulièrement marqué les esprits : la destruction massive de pratiquement tous les mauls orchestrés par les Franciliens derrière les nombreuses pénaltouches obtenues. "On a insisté parce que c’est quelque chose que l’on maîtrise d’habitude et qui nous fait avancer, on était assez sûr de nos forces mais ils ont bien défendu et c’est tout à leur honneur", reconnaissait à chaud Olivier Klemenczak. Le centre francilien ne pouvait que constater l’impuissance de ses avants, face à des Jaune et Noir qui n’ont jamais reculé ou presque. "Ils nous ont un peu emmerdés dans ce secteur. C’est l’une des équipes qui nous a mis le plus à mal cette saison. Skelton leur fait un gros boulot."

Ce ne sont pas les Rochelais qui vont le contredire. "L’apport de Will est déterminant. Uini (Atonio, N.D.L.R.) aussi est très solide. Les deux cumulés arrivent à faire péter déjà une grosse partie du groupé pénétrant. Après, on le bosse pas mal à l’entraînement avec Romain Carmignani (entraîneur assistant des avants, N.D.L.R.)", glissait déjà le flanker Rémi Bourdeau, en octobre. Quelques jours avant d’encaisser, sur la pelouse du Hameau à Pau, le premier et pour l’instant seul essai marqué par l’adversaire sur ballon porté. Skelton ? Il venait tout juste de se faire remplacer.

Les infiltrés font la loi

Si, en son absence, l’édifice perd un peu en gueule, c’est bel et bien une nouvelle arme, ô combien efficace, qu’est en train de se façonner le club à la caravelle. Il y a quelques mois encore, il lui arrivait fréquemment de prendre l’eau dans ce registre. Une période révolue. "La défense sur les ballons portés montre pour moi le caractère dans le groupe. C’est un bon indicateur", appréciait encore Jono Gibbes, dimanche. En début de saison, l’Aviron bayonnais, notamment, a pris en pleine poire cette défense acharnée sur ses cocottes. Faire subir pareille mésaventure au Racing, spécialiste en la matière, donne encore davantage de crédit à la stratégie défensive maritime. Les coéquipiers de Wenceslas Lauret ont bu le calice jusqu’à la lie. Jusqu’à une poignée de secondes de la sirène et cette énième infiltration décisive des avants rochelais pour contrer l’ultime maul de la partie. Reda Wardi, pilier gauche, s’est régalé : "On connaissait leur point fort en conquête. Sur ballon porté, ils sont efficaces mais n’ont pas réussi à nous déjouer. On a une stratégie qui marche plutôt bien, on la bosse, on essaye de bien l’appliquer de semaine en semaine, d’améliorer les défauts que l’on a là-dessus." Qu’est-ce que ça sera, alors, quand la machine sera rodée au millimètre !

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