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La seconde chance d’Hooghe

Par Rugbyrama
  • Contre Mont-de-Marsan, l’international belge Sven d’Hooghe devrait enchaîner après avoir disputé son premier match face à Nevers la semaine dernière. Contre Mont-de-Marsan, l’international belge Sven d’Hooghe devrait enchaîner après avoir disputé son premier match face à Nevers la semaine dernière.
    Contre Mont-de-Marsan, l’international belge Sven d’Hooghe devrait enchaîner après avoir disputé son premier match face à Nevers la semaine dernière. - Pablo Ordas
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Après une première expérience non-concluante dans le haut niveau, le Belge, recruté par le BO mi-septembre, est de retour en Pro D2.

Depuis quelques semaines, Jens Torfs et William Van Bost doivent se sentir moins seuls. Le Montois et le Biterrois, qui étaient jusqu’alors les seuls Belges de naissance à jouer en Pro D2, ont été rejoints par un troisième partenaire dans l’antichambre du Top 14 : Sven d’Hooghe.

Engagé par le BO en tant que joueur supplémentaire à la mi-septembre, il vient de disputer son premier match sous ses nouvelles couleurs, jeudi dernier à Nevers. « J’ai fini très fatigué, concède-t-il, mais très content d’être tombé dans ce club qui me fait confiance, qui me donne une opportunité de me montrer. » Et de rendre fier son pays d’origine.

Gamin de Dendermonde, une ville de 200 000 habitants située à une trentaine de kilomètres au nord de Bruxelles, d’Hooghe est repéré à l’adolescence par les recruteurs du Racing lors d’un match opposant la sélection belge moins de 18 aux espoirs franciliens. « Je faisais déjà presque deux mètres. Ce n’était pas très compliqué de me voir », rigole-t-il.

Dans le « 92 », d’Hooghe évolue avec les Crabos, puis les espoirs, mais ne parvient pas à franchir le cap. Il signe alors à Montauban pour deux saisons en Pro D2, mais l’expérience ne s’avère guère plus concluante (un match). « Je n’étais pas encore assez bon, analyse-t-il aujourd’hui. Il faut le dire, je n’avais tout simplement pas le niveau pour jouer en Pro D2. Je ne faisais pas de fautes bêtes, mais je n’avais pas la confiance et les skills nécessaires pour être performant. »

D’Hooghe : « La Fédérale 1 m’a appris le combat »

À 22 ans, un âge où le temps de jeu est nécessaire, pour ne pas dire vital, il décide de faire un trait sur l’élite et file à Tarbes en Fédérale 1. « Partir à Tarbes qui est un bon club, ce n’était pas frustrant. Quitter le Pro D2, en revanche, oui. » Son expérience dans les Hautes-Pyrénées est un succès puisque le polyvalent deuxième-troisième ligne joue (18 matchs) et progresse bien.

À la rentrée 2020, le BO le contacte. L’international chez les Diables Noirs (10 sélections) est sous contrat avec le TPR, mais les deux clubs s’arrangent, permettant ainsi au géant (2,01 m) de repartir tenter l’expérience parmi l’un des trente meilleurs clubs français : « C’est une très grande chance. » La saisira-t-il, après avoir raté la première ? Son aventure tarbaise pourrait lui servir.

« La Fédérale 1 m’a appris plusieurs choses, mais surtout le combat. Avant, c’était un de mes points faibles » reconnaît-il. Ce n’est plus le cas et ça tombe plutôt bien. Au vu des seaux d’eau qui s’abattent depuis maintenant dix jours sur la Côte basque, Biarritz aura surtout besoin de guerriers, devant, s’il veut faire tomber le Stade montois.

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