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La Rochelle : Lavault en a encore sous le capot

Par Romain Asselin
  • Le jeune deuxième ligne rochelais Thomas Lavault prend de plus en plus d’ampleur dans la cage et notamment en touche. Photo Icon Sport
    Le jeune deuxième ligne rochelais Thomas Lavault prend de plus en plus d’ampleur dans la cage et notamment en touche. Photo Icon Sport Icon Sport
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Capitaine de touche en l’absence de Romain Sazy, Thomas Lavault n’a jamais autant enchaîné depuis le début de sa jeune carrière. Même s’il semble buter en ce moment sur un palier.

"Ce sont des fautes de merde !", disait-il, il y a un mois, en conférence de presse, alors interrogé au sujet de quelques maladresses commises ici ou là. Thomas Lavault, 21 ans, cultive une certaine forme d’exigence envers lui-même. Quoi de plus naturel, au demeurant, pour un garçon à l’âme de leader. Il l’était avec les Bleuets, en 2018, lors du premier des deux sacres mondiaux de cette génération moins de 20 ans dorée. Il l’est aujourd’hui, au milieu des Skelton, Gourdon et consorts, quand il s’agit de donner les consignes en touche. Sous un maillot rochelais déjà enfilé à dix reprises cette saison. Sur douze possibles.

Le longiligne deuxième ligne, probable titulaire encore dimanche contre Montpellier, connaît le début de saison le plus faste de sa carrière, en termes de temps de jeu. De responsabilité aussi. "Je suis quand même leader de touche, donc c’est top, souriait Thomas Lavault à l’issue de l’entraînement collectif disputé mardi à La Rochelle. Les coachs le veulent. Moi aussi, j’aime ça." Biberonné à ce rôle dans les catégories jeunes, le Thouarsais d’origine fait bien plus que ses gammes à l’échelon supérieur. Pendant la récente absence sur blessure de Romain Sazy, c’était lui le patron de la touche rochelaise. Même quand "le Shérif" est là, il a son mot à dire du haut de son mètre quatre-vingt-dix-huit. Depuis le début du championnat, seuls cinq autres joueurs du Top 14 ont d’ailleurs saisi plus de ballons en touche que lui (26).

En parlant de touche, l’alignement maritime n’a pas encore atteint son rythme de croisière. L’ensemble reste perfectible. 81 % de réussite dans ce secteur. Et "seulement" sept prises sur lancers adverses soit le plus faible total de la division. "C’est sûr que ce ne sont pas les meilleures stats, reconnaît un Thomas Lavault toutefois plutôt satisfait. Pour le moment, on n’est pas trop mal. On a une troisième ligne qui varie beaucoup, des profils qui changent, c’est notre force. On a su répondre présent sur chaque match à part à Lyon où il y a eu ce petit couac en fin de match." Référence à cette balle de match contrée en touche, à 5 m de l’en-but du Lou, au début du mois. Un loupé dont il plaide coupable.

La bascule est proche

Bourdes, scories, indiscipline… Joueur à (très) fort potentiel, Lavault traverse, dans sa progression, une phase naturelle où il paye pour apprendre : "C’est frustrant parce que je n’étais pas forcément habitué à faire ce genre de fautes. Il y a peut-être plus de pression, de responsabilités, et j’en oublie les basiques. Il faut gommer ces petites fautes qui font que l’on garde encore un petit statut. À Lyon, je m’en voulais. On s’est beaucoup servi de ce match avec les coaches pour que cela ne se reproduise plus. Ça ne s’est pas reproduit à Edimbourg donc c’était cool." Un nouveau palier en passe d’être franchi ? L’intéressé valide. "Ça va basculer ! Je ne me fais pas de soucis."

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