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Toulouse - UBB, festin pour les fêtes

Par Jérôme Prévot
  • Yoann Huget a inscrit le premier essai de la victoire bonifiée toulousaine.
    Yoann Huget a inscrit le premier essai de la victoire bonifiée toulousaine. Midi Olympique - Aurélien Delandhuy
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Les Toulousains ont entraîné les Bordelais dans un festin offensif très spectaculaire.  Il se transforma en une sorte de bras de fer dont les hommes de Ugo Mola étaient presque sûrs de sortir vainqueur. Bien joué !

L‘époque des fêtes sonne creux, à Toulouse comme ailleurs. Mais on ne pourra pas reprocher aux Haut-Garonnais de ne pas avoir partagé un vrai festin de Noël avec son public, au moins par procuration. Dans un silence de mort et par un froid de gueux, le Stade toulousain s’est gavé de rugby offensif et, le plus fort, c’est qu’il a entraîné son adversaire dans son sillage. Les Bordelais ont essayé de tenir la dragée haute, ils ont relevé le gant du jeu offensif. La partie fut placée sous le signe du spectacle avec, dans les vingt dernières minutes, cette étourdissante obsession toulousaine à multiplier les attaques jusqu’à l’essai final de Maxime Médard sur l’aile droite, synonyme de bonus sur le gong. Les Girondins ont perdu ce bras de fer offensif et auront le droit de trouver le score un peu lourd. Quelques supporters toulousains nous ont confié qu’ils avaient trouvé le verdict très bien payé pour leur équipe. Ils faisaient allusion à deux ou trois fautes de main, à des passes mal ajustées ici ou là. Mais dans ces conditions, avec des mains et des corps gelés, on peut comprendre que cette rencontre menée tambour battant ait généré quelques scories.

Les Toulousains ont su entraîner leurs adversaires dans cette euphorie et ce fut sans doute là leur atout maître avec, en plus, la classe d’Antoine Dupont, l’homme qui fit tout basculer sur un exploit personnel à la 50e minute, alors que le Stade ne menait que 26-23. Les Toulousains ont joué en patrons, sûrs de leur force, de leur talent, même en l’absence de Cheslin Kolbe. Ils savaient qu’ils finiraient par passer la ligne plus souvent que leurs adversaires, surtout avec la qualité de leur banc.

Changement de tactique

Une chose a sauté aux yeux de tous les observateurs : Toulouse a très peu, vraiment très peu, joué au pied. Beaucoup moins que d’habitude (car Toulouse utilise cette arme plus souvent que ne le voudrait une certaine image d’Épinal). Antoine Dupont confia même que l’équipe avait un peu surjoué par moments. « Nous nous sommes questionnés à la mi-temps, explique Yoann Huget. Du coup, nous avons un peu changé notre fusil d’épaule en jouant davantage dans l’axe pour mieux écarter ensuite. Mais une chose est sûre : nous voulions tenir le ballon au maximum. » Les Toulousains craignaient beaucoup les contre-attaques adverses, un point fort identifié de l’UBB. Ils avaient donc décidé de ne pas rendre de ballons et de s’astreindre à enchaîner quoi qu’il arrive. Quoi qu’il en coûte.

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