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BO, la richesse de l’effectif

Par Pablo Ordas
  • Le deuxième ligne fidjien Johnny Dyer, ici ballon en main, a été l’homme du match face aux Columérins.
    Le deuxième ligne fidjien Johnny Dyer, ici ballon en main, a été l’homme du match face aux Columérins. PhotoBernard
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Cette double confrontation contre Colomiers aura permis de (re)voir certains joueurs en action, lesquels pourraient venir bousculer la hiérarchie pour la course aux phases finales.

Ximun Lucu est un joueur d’expérience. À 31 ans, le Senpertar dispute sa neuvième saison de Pro D2. Son équipe vient de battre Colomiers à deux reprises et n’a que quatre unités de retard sur Perpignan (2e). Néanmoins, ne comptez pas sur l’arrière pour tirer des plans sur la comète au sujet des capacités du BO à aller chercher une des deux premières places. « Je connais bien ce championnat, qui est dur tous les week-ends, rappelait-il après la victoire. Je n’ai pas trop envie de parler de la deuxième place. Comptablement, nous n’en sommes pas loin mais on sort d’un match difficile. La semaine prochaine, ce sera encore dur. Dans un mois et demi, nous avons un week-end de repos et nous ferons alors le point. Mais déjà, un barrage à domicile, ce qui n’est jamais arrivé ici, serait vraiment bien. »

Jeudi soir, il y avait, dans les travées d’Aguilera, d’un côté la satisfaction du devoir accompli d’un point de vue comptable et de l’autre un sentiment étrange au vu du contenu loin d’être flamboyant. « Ce n’était pas un grand match, reconnaissait l’entraîneur, Nicolas Nadau. Mais une saison se gagne aussi en ne faisant pas que des grandes prestations et en prenant ces points de bonus dans le dur. Les autres équipes du haut de tableau ne font pas que d’excellentes rencontres mais continuent d’avancer. C’est ce qu’on retiendra ce soir. »

Peyresblanques s’affirme, Dyer s’adapte, Nicoué se montre

Passé ce double affrontement contre Colomiers, on retiendra aussi que le BO, qui possède un des plus beaux effectifs de Pro D2, dispose d’une profondeur de banc vraiment intéressante. Cantonné au simple rang d’impact-player jusque-là, Lucas Peyresblanques vient de connaître ses deux premières titularisations. Alors ? S’il n’a pas encore la justesse que peut avoir Ruffenach au lancer, le Peyrehoradais a rappelé qu’il était un des plus gros potentiel de sa génération à ce poste et sa tonicité balle en main fut précieuse.

Dans la cage, pompier d’urgence pour pallier l’absence d’Olmstead, Johnny Dyer a montré qu’il était capable de dépanner avec aisance en deuxième ligne et son rendement offensif fut presque aussi intéressant que lorsque le Fidjien évolue en numéro 8. « Il a une puissance que très peu de joueurs ont dans notre effectif, saluait encore Nadau. Pendant la période hivernale, il nous faut des mecs avec cette force pour casser les lignes. Johnny avance tout seul avec trois adversaires sur le dos, c’est un joueur extraordinaire. »

Pour terminer, on notera les récentes prestations intéressantes d’Alex Nicoué. L’ailier, qui a démarré sur le banc six des sept derniers matchs, se fait peu à peu une place dans l’effectif basque. Décisif la semaine dernière sur la transversale de Bosch amenant l’essai de la victoire, il fut auteur d’une bonne entrée et participa pleinement à la quête du bonus offensif en inscrivant son premier essai de la saison. Ainsi, les jeunes tentent de bousculer la hiérarchie, les leaders s’adaptent et à la fin, c’est Biarritz qui avance.

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