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Mont-de-Marsan stagne

Par Pierre Baylet
  • Pour le capitaine landais accuse le coup de ce match nul mais se veut combatif pour continuer à se battre dans ce championnat de haute intensité : « Il y a de l’usure physique et de l’usure mentale, mais il va falloir trouver l’énergie pour prendre des points. »
    Pour le capitaine landais accuse le coup de ce match nul mais se veut combatif pour continuer à se battre dans ce championnat de haute intensité : « Il y a de l’usure physique et de l’usure mentale, mais il va falloir trouver l’énergie pour prendre des points. » Icon Sport - Icon Sport
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Encore deux points perdus à domicile par les Landais qui s’approchent dangereusement du seuil critique.

Il y a à peine dix jours, les Montois avaient leur destin en mains. Deux victoires à domicile, et ils assuraient quasiment leur maintien dans la division. Mais voilà, au lieu de prendre huit points en une semaine, ils en ont pris deux. Certes, ils ont encore un peu d’avance sur leurs deux concurrents directs à la descente, Valence-Romans et Soyaux-Angoulême, mais on jurerait presque que ceux-là sont dans une meilleure dynamique que les Landais.

Car on a vu, lors de ce match en retard, les Montois s’éteindre petit à petit, jusqu’à vivre une fin de rencontre anxiogène et se contenter au final d’un match nul qui les laisse encore en vie mais ne les rassurera pas vraiment.

Pourtant, ils ne pouvaient pas commencer mieux qu’en menant 17-6 et deux essais à zéro, dont le second superbe, au bout d’une demi-heure. On ne peut donc pas invoquer le stress lié à l’importance de cette soirée.

Et puis voilà un ballon perdu en mêlée et un essai drômois qui laisse l’adversaire en vie et éloigne la possibilité d’un bonus offensif.
Vient la seconde période et une entame encore positive, avec de nouvelles occasions de scorer laissées en route, comme cette relance en solo de Wame Naituvi terminée par une diagonale au pied inutile quand trois passes eussent peut-être suffi à tuer le match. Alors l’adversaire reprend confiance et son banc lui redonne de l’allant, alors que les locaux montrent des signes d’épuisement et que la peur commence à les étreindre. Menés, ils trouvent tout de même les ressources pour égaliser et arrachent encore un dernier ballon pour l’emporter. Mais comme un symbole, cette dernière possession, remontée sur 50 mètres avec beaucoup d’énergie, se termine par une faute directe.

Provoquer la chance

Et voilà donc les Jaune et Noir dans une position de plus en plus inconfortable. On ne reprochera pas aux joueurs de ne pas vouloir, de ne pas tenter, mais il semble qu’à chaque journée qui passe s’ajoute à la fatigue physique, engendrée par leur calendrier démentiel, une lassitude morale dont ne fait plus mystère Christophe Loustalot, un capitaine qui ne manie pas la langue de bois : « Encore un match que nous devons tuer, mais nous ne le faisons pas. Depuis novembre, nous savions que cette saison serait compliquée, mais la réussite continue de nous fuir. C’est notre faute, je ne sais pas si c’est de la fébrilité ou de la bêtise, mais c’est usant, Alors oui, il y a de l’usure physique et de l’usure mentale, mais il va falloir trouver l’énergie pour prendre des points. »

En effet, cette fatigue généralisée, les Montois vont devoir en faire fi et puiser au plus profond d’eux-mêmes les ressources pour assurer l’essentiel. S’ils y parviennent, peut-être tireront-ils de cette expérience des forces nouvelles pour l’avenir. Dans le cas contraire, l’enfer les menace.

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