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Dax, le leader en dernière chance

Par Guillaume CYPRIEN
  • Les Dacquois, ici lors de leur venue à Blagnac, peuvent encore rêver de phase finale mais il faudra à tout prix s’imposer contre le leader niçois. Photo la Dépêche du Midi - Xavier de Fenoyl
    Les Dacquois, ici lors de leur venue à Blagnac, peuvent encore rêver de phase finale mais il faudra à tout prix s’imposer contre le leader niçois. Photo la Dépêche du Midi - Xavier de Fenoyl
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Les Dacquois seront trop décrochés en cas de défaite pour espérer se hisser jusqu’à la quatrième et dernière place qualificative.

Le grand match livré par cette équipe de Nice contre celle de Bourg-en-Bresse, à l’occasion de leur duel au sommet disputé il y a quinze jours, a laissé traîner derrière lui comme une grande impression. Des buldozers conduits par un métronome néo-zélandais, ces Niçois ? "Je révise mon jugement, glissait un entraîneur il y a quelques jours. Pour la première fois de la saison, nous les avons vus changer de plan de jeu. Ils sont passés par les couloirs extérieurs. Et alors qu’ils semblaient assez prévisibles dans leurs intentions, ils ont montré qu’ils savaient faire aussi autre chose." "Je suis content car nous avions travaillé cette option de jeu à l’entraînement pour cette occasion précise. Du coup, je sais que les joueurs sont capables de s’adapter à ce que nous décidons", commente David Bolgashvili, l’entraîneur de ces leaders multiformes.

Et que décideront-ils d’appliquer comme stratégie pour ce voyage à Dax, au moment où ces Landais, qui, depuis le démarrage, naviguent dans leurs inconstances, entre de bonnes prestations et de très moyennes, seront soumis à un impératif de résultat afin de ne pas baisser dès à présent le rideau de la saison ? Les dix points de retard accusés sur Albi font déjà un fossé bien profond à remplir. L’agrandir ne serait-ce que d’une seule unité comptable officialiserait ce que le parcours difficile de cette équipe semble suggérer depuis des semaines : trop courte pour passer le cut.

Encore une réaction ?

Les trois succès qu’elle a enregistrés depuis la reprise en janvier font un bien maigre butin pour qui veut se qualifier. Elle devra donc augmenter son capital en prenant le meilleur sur cette équipe azuréenne qui voyage très au-dessus d’elle, et tellement à son aise, et qui, depuis quinze jours, a inscrit à son frontispice une devise de rugby tout terrain. "Nous sommes inconstants et à réaction. Si bien que je n’ai pas trop de doute sur l’envie de l’équipe de renverser les leaders, affirme l’entraîneur des arrières landais, Arnaud Mignardi. Mais elle devra évidemment se montrer plus dense que face à Massy, où nous avons encaissé quatre essais d’avants. Elle s’était mise en évidence contre Narbonne un peu dans les mêmes conditions. Donc tout est possible. Dans le cas contraire, j’ai bien peur, effectivement, que nous devions tirer un trait sur la qualification."

Une seule grande incertitude pour elle dans son effectif avant ce choc à Maurice-Boyau où les Landais se sont déjà inclinés deux fois : la présence ou non du capitaine Felipe Berchesi, déjà absent à Massy, et qui n’avait pas encore totalement récupéré de sa blessure en milieu de semaine.

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