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Palis, à l’aile le bonheur

  • Geoffrey Palis, aligné dix-sept fois, est un homme épanoui dans le Tarn. M. O. - D. P.
    Geoffrey Palis, aligné dix-sept fois, est un homme épanoui dans le Tarn. M. O. - D. P.
Publié le Mis à jour
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Très en forme cette saison, le trois-quarts aile du CO, Geoffrey Palis est précieux dans le collectif tarnais.

Au contraire de ses deux "vieux" comparses Thomas Combezou et Loïc Jacquet, 34 et 36 ans, qui viennent de prolonger leurs baux à Castres jusqu’en 2024 et 2022, Geoffrey Palis n’a pas encore passé le cap de la trentaine. Il lui faudra attendre le mois de juillet pour rallier cette échéance symbolique dans la vie d’un sportif mais on jurerait l’avoir toujours vu porter les couleurs du Castres olympique. Débarqué d’Albi en 2013, le joueur formé à Gaillac déroule déjà sa huitième saison sous les couleurs de la sous-préfecture du Tarn et dispose d’un engagement, renouvelé en début d’année, qui court jusqu’en 2024. Dire que le CO et son trois-quarts polyvalent arrière ou ailier vivent une belle histoire d’amour est un euphémisme. "Je me sens très bien dans ce club familial, explique l’intéressé. Je suis heureux d’avoir prolongé jusqu’en 2024. Je n’oublie pas que le CO a continué de me faire confiance quand je me suis gravement blessé (les croisés, deux fois, N.D.L.R.) et je suis content de pouvoir rendre la pareille."

Un coup de pied de mammouth

Formé à l’arrière mais repositionné plutôt à l’aile depuis la prise de pouvoir de Julien Dumora sous le maillot floqué du 15, Palis fait valoir toutes ses qualités de relance et de finition. Déjà quatre essais inscrits cette saison pour lui, deuxième meilleur total du club. "On s’entend tous très bien, c’est plus facile de finir les coups, note Palis. Là, on développe un jeu offensif qui me convient bien. J’avais une préférence pour le poste d’arrière mais je prends vraiment beaucoup de plaisir à l’aile. Jouer avec des mecs comme Dum’s (Dumora), Zouzou (Combezou) ou Botitu, c’est du caviar pour les ailiers. Nous sommes abreuvés de bons ballons."

Palis, c’est aussi un coup de pied de mammouth. Il n’a pas son pareil pour dégager une situation chaude ou inverser la pression grâce à une longueur de balle digne des plus hauts standards du Top 14. Son efficacité sous les ballons hauts n’est aussi plus à démontrer et il régale le stade Pierre-Fabre de ses petites chandelles pour lui-même qui sont devenues sa marque de fabrique : "J’aime ces ballons hauts, cela met l’équipe dans l’avancée. Parfois, les avants me disent que je suis fou d’aller au ballon sous les chandelles. Moi je leur dis que je ne suis pas rassuré quand je vais disputer la balle dans les rucks. Chacun son métier et les vaches seront bien gardées !"

Ce week-end, face à Pau, Palis sait qu’il aura fort à faire face à une équipe "pas à sa place" actuellement : "Les Palois ont de grosses individualités à tous les postes, autour de leur numéro 10, Antoine Hastoy. Cette confrontation est capitale, contre une équipe que nous avons battue à l’aller sur sa pelouse et qui aura forcément un petit sentiment de revanche en débarquant à Pierre-Fabre." Pour le CO, en cas de succès, l’espoir mathématique d’accrocher la sixième place serait toujours vivant…

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