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La Rochelle, le titre sinon rien

Par Romain ASSELIN
  • Pour Ronan O’Gara, pas question de se tromper cette année, la Coupe d’Europe est un objetcif clairement affiché pour les Rochelais. Photo Icon Sport Pour Ronan O’Gara, pas question de se tromper cette année, la Coupe d’Europe est un objetcif clairement affiché pour les Rochelais. Photo Icon Sport
    Pour Ronan O’Gara, pas question de se tromper cette année, la Coupe d’Europe est un objetcif clairement affiché pour les Rochelais. Photo Icon Sport
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Déjà affamé lors de son entrée en lice dans la compétition, le Stade Rochelais aborde la suite avec des ambitions encore davantage affirmées.

"Être content d’arriver en demi-finale de Coupe d’Europe, ce n’est pas intéressant. Ça n’a pas de place dans mon monde." De la prétention ? Non. Quand ce genre de déclaration sort des lèvres de Monsieur Coupe d’Europe, il convient davantage de parler, a minima, de conviction. Meilleur réalisateur de l’histoire du tournoi (1 365 points), recordman du nombre d’apparitions (110 matches joués), double vainqueur avec le Munster, Ronan O’Gara est, consciemment ou pas, encore plus conquérant qu’à l’accoutumée dans sa communication, en période européenne. N’y voyait pas le moindre manque de respect envers Gloucester, première étape des phases finales. Plutôt un moyen de transcender ses hommes. De leur ancrer dans la tête que La Rochelle n’a rien à envier aux cadors européens. Les crocs déjà bien acérés en décembre dernier, avant d’aller défier Edimbourg pour démarrer la troisième campagne de Champions Cup du club à la caravelle, le technicien irlandais en remet une couche avant ce 8e de finale à Gloucester. "La mentalité des joueurs doit encore changer. On n’est pas les outsiders, revendique O’Gara dans un entretien paru cette semaine sur Rugbyrama.fr. C’est une grande équipe ici, un grand club. L’ambition de tout le monde doit changer. C’est en train, c’est vrai, mais ce n’est pas choquant de le dire."

"Les bons ingrédients pour aller loin"

En tout cas, à force de le matraquer en interne, le message fait son chemin. "L’année dernière, je ne dirai pas qu’il avait honte mais Ronan était mal à l’aise de la manière dont on avait joué cette Coupe d’Europe, se souvient l’ouvreur Jules Plisson. Là, on a vraiment tous envie de la jouer à fond et d’aller le plus loin possible pour l’histoire du club. On veut rendre fiers les supporters." Son flanker Rémi Bourdeau abonde : "Je sens un groupe très investi, très soudé. On est très proches les uns des autres. Pour l’instant, on a les bons ingrédients pour aller loin."

Sur le papier, question tirage, et sans faire offense à Gloucester ni à l’éventuel futur adversaire en quart de finale (Sale ou les Scarlets), La Rochelle n’a pas la voie la plus encombrée vers le dernier carré. "On a un calendrier plutôt favorable, juge Plisson le premier. Après, il faut quand même battre Gloucester, déjà. Ils sont en difficulté en championnat mais ça reste une équipe anglaise et une équipe qui n’a finalement plus que la Champions Cup à jouer." Certes. Mais la perspective de recevoir le week-end suivant, à Deflandre, pèse lourd aussi. "C’est la carotte", image Ronan O’Gara. Même si, vous l’aurez compris, "ROG" n’est pas là pour brasser du légume.

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