Combezou : de l’ombre à la lumière

Par Baptiste BARBAT
  • Thomas Combezou, récompensé de l'oscar Midi Olympique.
    Thomas Combezou, récompensé de l'oscar Midi Olympique.
Publié le Mis à jour
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La rédaction de Midi Olympique a choisi d’honorer Thomas Combezou et le Castres olympique, en organisant la deuxième édition du "petit Oscar", version digitale de la cérémonie historique du journal. Bienvenue dans les coulisses d’une drôle d’émission.

Ce n’est certainement pas dans ces colonnes que l’on va se plaindre de l’accueil des Castrais. Quoi qu’ils auraient pu faire mieux question météo… Nous étions au printemps et l’on aurait dit les fameuses giboulées de mars, mais en plus épais, consistants et têtus. Un peu comme un joueur du CO! "Il n’y a plus de saison !" pesteraient les anciens et pourtant si : le CO refleurit au printemps.

Pour le reste, heureusement, l’émission est tournée à l’intérieur et c’est précisément dans le salon Gilles-Beauville que le club a accueille le "Petit Oscar". Si vous ne connaissez pas ? Imaginez un club house très classe, avec, au choix, des mange-debout d’un bois massif, ou de larges canapés en cuir. En guise d’écran géant, toute une longueur de baies vitrées pour vous offrir vue imprenable sur la pelouse du stade Pierre-Fabre. Tout cela sous l’œil bienveillant de l’ange Ibrahim Diarra qui a son portrait au-dessus du bar et, en très grand, en mode "tifo" dans un virage du stade. Et à l’autre bout de la salle, pour un autre clin d’œil : le portrait en noir et blanc de l’abbé Pistre, grand passionné du rugby tarnais.

Les bûcherons du CO

Du beau mobilier, un décor idéal avec le stade en fond, un peu de décoration aux couleurs du Midol et du club : tout était donc réuni pour offrir aux internautes et supporters du club une émission réussie. Avec au milieu, des acteurs impeccables et un chef d’orchestre parfait : Jérémy Fadat. Au gré des séquences, il a donné du rythme à l’émission, jonglant avec les questions lors des différents échanges avec le président Pierre-Yves Revol, le directeur Mathieu Rolland, l’entraîneur Pierre-Henry Broncan, ou le capitaine Mathieu Babillot pour décrypter la réussite du CO. Non sans ajouter ce qu’il fallait d’humour pour faire le lien avec les partenaires des Oscars présents en visioonférence pour Renault, Quintesens et la région Occitanie.

L’humour ? Le capitaine tarnais n’est pas non plus le dernier à en faire usage, notamment lors de la séance photo avec ses partenaires oscarisés et dirigeants, tous vêtus avec leurs "chemises de bûcherons !" L’instant photos consommé, vint l’heure pour Thomas Combezou et Gaëtan Barlot de s’installer devant les caméras. Détendus et à l’aise dans la prise de parole même pour le jeune talonneur, premier arrivé mais pas le moins tendu avant lecoup d’envoi du "Petit Oscar". L’Oscar "espoir" s’est ainsi confié sur sa découverte du haut niveau, son intégration au club et les clés de sa réussite actuelle. Et puis ce fut au tour de l’homme du jour. Décontracté, sourire aux lèvres, pas peu fier de recevoir son Oscar, leader par l’exemple que le CO sait si bien valoriser, Combezou a joliment pris la lumière. Précis, franc et direct. A l’image du joueur qui ne mâche jamais ses mots à dire quand il s’agit de donner son avis sur l’arbitrage, l’adversaire, son équipe ou les journalistes... Devant les caméras, c’est un Thomas libéré, sans complexe qui a parlé de rugby, de sa carrière, de ses passions et notamment de la chasse. Avec des étoiles dans les yeux quand il fut question des phases finales et du Brennus... Là encore, il ne démord pas, l’humilité avant tout. Les lauriers pleuvront d’eux-mêmes si le travail est bien fait.

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