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Grenoble s’est fait remettre en place

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Publié le Mis à jour
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Après s’être interrogé toute la saison quant à son réel niveau, le FCG en a désormais la réponse : assez talentueux pour se mêler au top 6, mais insuffisant pour intégrer le dernier carré.

La vérité du terrain éclate toujours lors des phases finales, et c’est probablement la seule analyse qui vaille à l’aune de la défaite du FCG, qui a passé toute la saison à s’interroger quant à son véritable niveau. Présentés comme les grands favoris de la compétition par tous les entraîneurs de Pro D2 dans ces mêmes colonnes avant le coup d’envoi de la saison, les Isérois n’en avaient assurément pas l’étoffe, comme ils n’avaient pas non plus le niveau de potentiels relégables qu’on leur promettait à la Noël, après une infamante défaite à Soyaux-Angoulême (9-3). Et si certains ont pu imaginer que la supersonique deuxième partie de saison des Isérois (3e au classement des matchs retours) reflétait la réalité de ce groupe, le score de ce barrage à Biarritz a malheureusement fait évoluer toutes ces belles illusions en éclats. Quand un score prend des airs de palindrome, disait le frénétique supporter u FCG Jean-Loup Dabadie, c’est qu’il n’y a pas match. Difficile de donner tort à un immortel… « On y croyait mais là où on a tous du mal, c’est d’en prendre quarante, pestait après coup l’ouvreur Corentin Glénat. On ne voulait pas finir comme ça, pour tout le monde. Il y a beaucoup de personnes qui partent entre le staff et les joueurs, même ceux qui n’étaient pas dans le groupe mais qui avaient bataillé pour aller chercher la qualification. Alors, ça me fout les boules.  »

Trop de faiblesses chroniques

La colère est évidemment légitime. Mais l’issue semblait pour tout dire difficilement évitable, et tout simplement le reflet des faiblesses chroniques du FCG cette saison. À savoir un manque d’agressivité récurrent dans le jeu au sol que le seul Fourie ne pouvait pas toujours compenser (matérialisée par les contests d’Armitage, Knight ou Dyer), des difficultés à défendre les pénaltouches (encore deux essais concédés), une imprécision rageante au but (cet échec de Trouilloud des 22 mètres face aux barres !) et surtout une tendance à réciter leur partition offensive parfois sans conviction. Du petit-lait pour une défense aussi dense que celle du BO et son régulateur hors-norme Francis Saili…

Contres fatals

C’est ainsi que l’ailier Stark se fendit d’un triplé qui fit considérablement enfler le score et brisa le moral des Grenoblois, qui entretenaient encore des illusions de retour en fin de match… « On n’a pas concrétisé en première période et on a pris des contres ou des interceptions sur lesquels ils ont marqué à chaque fois, résumait Glénat. Ça nous a fait mal.  » Un regret partagé par l’entraîneur Stéphane Glas, qui dirigeait son dernier match à la tête de l’équipe. « ça n’aurait peut-être rien changé, mais j’aurais aimé tourner à 8-0 à la mi-temps. À 15-0, ça devenait plus difficile. On a été obligé à jouer de loin et on n’a pas été performant. Ils ont été meilleurs que nous, il s’agit simplement de leur dire bravo.  » Et pour ceux qui restent, de se projeter sur la prochaine saison en ayant bien conscience du réel niveau de l’équipe pour déterminer des objectifs en raccord avec celui-ci. L’ère de Fabien Gengenbacher débute désormais, sur un constat qui a au moins le mérite d’être clair…

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