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L’Aviron : une autre chance à saisir !

Par Edmond LATAILLADE
  • Aymeric Luc se place au quatrième rang des meilleurs marqueurs du championnat, un atout indéniable dans l’éffectif basque. Photo Icon Sport
    Aymeric Luc se place au quatrième rang des meilleurs marqueurs du championnat, un atout indéniable dans l’éffectif basque. Photo Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Resté sur un échec à Montpellier où la victoire demeurait dans ses cordes, l’aviron a tout de même repris confiance et espoir. Le succès face des parisiens redoutés demeure impératif même si un match nul suffit.

C’était en 2015. Année du sacre du Stade français. Pour son dernier match à Jean-Dauger, l’Aviron devait battre La Rochelle pour se maintenir. Ce qu’il fit. Avec le bonus. Mais cela ne suffisait pas. Dans le même temps, les Parisiens, assurés de leur qualification, s’inclinaient à Brive 27 à 0… Les Corréziens, grâce à cette victoire, se maintenaient avec un point d’avance au classement sur Bayonne.

Six ans après, les données du dernier match sont différentes. Bayonne dont Jean Monribot et Guillaume Rouet sont les seuls rescapés de cette malheureuse aventure, doit toujours gagner pour éviter le barrage. Paris n’a pas le droit de perdre pour gagner sa place dans les six. Pour les Basques, la grosse différence est qu’ils ont leur destin en mains. Et qu’en cas de défaite, ils auront une autre chance. Mais de ce match supplémentaire, il n’en est nullement question. Toutes les forces sont tendues sur ce dernier rendez-vous de la phase régulière.

Après avoir laissé passer une belle occasion à Montpellier, l’Aviron voudra rester sur sa lancée. Celle des progrès enregistrés depuis la défaite face à Bordeaux-Bègles, le 8 mai dernier. "Depuis ce match, confirme Peyo Muscarditz, on a rebondi avec le staff sur une stratégie, sur une autre façon d’aborder les matchs, de les entamer. Le groupe se sent pleinement responsable pour être toujours près au score. On voit qu’on peut ainsi faire douter l’adversaire."

Regagner en confiance

Si la déception était au rendez-vous face à Montpellier, ce match a permis aux Bayonnais de prendre conscience de ses atouts. "La déception digérée, continue le capitaine bayonnais, on construit notre rugby afin qu’il y ait victoire au bout. On reprend confiance en nous et on se rend compte qu’on peut rivaliser avec n’importe quelle équipe."

L’Aviron reste concentré sur le match à venir sans penser au barrage éventuel. Mais celui-ci reste quand même présent. "Le travail de la semaine, le retour sur les erreurs, les progressions acquises durant ces matchs nous permettront de mieux aborder le barrage… s’il y a barrage. Ce qui nous manque c’est le réalisme et une carence dans les réalisations techniques, notamment la conservation chez les trois-quarts."

Le maintien peut se jouer dès samedi. Il faudra passer l’obstacle, se montrer à la hauteur d’un Stade français euphorique, fort dans tous les compartiments, le dernier match face à Lyon en atteste, et qui viendra chercher un ticket pour la qualification. Le contraste avec Montpellier, par exemple, qui ira à Pau sans obligation de résultat, n’émeut pas le trois-quarts centre. "Ce sont les aléas de la compétition. Le Stade français est sur un parcours magnifique. C’est le sport et la beauté du sport. Ce sont des aventures qui sont belles à vivre. Que ce soit celle de la qualification ou celle du maintien."

Et si l’Aviron disputait le barrage ? Y aurait-il un adversaire à éviter plus qu’un autre ? Bayonne ne veut pas se laisser polluer par de telles projections. "Franchement, on n’en a pas trop parlé. S’il y a barrage, ce sera 50-50." Et bien sûr, la perspective d’un Biarritz — Bayonne se fait plus pressante. "Si c’est Biarritz, ça peut être une super fête, relativise Peyo Muscarditz. Je préfère l’imaginer en positif. Je ne me mettrai pas de crainte par rapport à ça." Et ce derby pourrait aussi être reporté à la saison prochaine si l’issue est heureuse pour les deux…

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