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JO 2020 : le retour des déesses argentées

Par Simon VALZER
  • Après avoir décroché l’argent en finale du tournoi Olympique, les Bleues ont regagné l’Hexagone lundi dernier.
    Après avoir décroché l’argent en finale du tournoi Olympique, les Bleues ont regagné l’Hexagone lundi dernier. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Revenues sur le sol français avec une médaille d’argent, la toute première breloque olympique du rugby tricolore, les joueuses de l’équipe de France à VII racontent leur folle semaine.

L’heure du triomphe et du partage a enfin sonné pour les protégées du sélectionneur David Courteix. Après avoir décroché l’argent en finale du tournoi Olympique, les Bleues ont enfin regagné l’Hexagone lundi dernier, aux aurores. Avec beaucoup de fatigue et quelques regrets il faut le dire, notamment à cause d’un arbitrage plus que discutable en finale. Mais qu’importe.

Comme ce fut le cas dans les instants qui ont suivis le coup de sifflet final, les larmes de tristesse se sont rapidement transformées en larmes de joie, et depuis lundi les filles du VII peuvent enfin partager ce bonheur avec leurs proches et leurs supporters.

Cela n’avait pas été le cas jusqu’alors, faute à un emploi du temps digne d’un ministre de la Santé en pleine pandémie : « Après le coup de sifflet final, tout est allé très vite, raconte la centre Anne-Cécile Ciofani. Certaines filles ont passé un contrôle antidopage et nous sommes ensuite rentrées assez rapidement pour le dîner et quelques soins. Ensuite, on a fait nos valises pour repartir dès le lendemain ! »

Dimanche dernier, elles étaient en effet attendues au Club France installé à Tokyo pour y répondre aux sollicitations des médias. Direction ensuite l’aéroport, pour un vol dont le décollage était prévu dimanche vers 22 heures.

Pas vraiment le temps donc de lancer les festivités : « Disons qu’on a célébré la médaille dans le bus au retour du stade, où nous étions en feu je dois l’avouer ! (rires) Dans l’avion aussi, où nous nous sommes retrouvées avec de nombreux athlètes français dont l’équipe de France de judo. On a tenu une heure, mais pas plus. Ensuite on s’est toutes écroulées jusqu’à l’arrivée à Paris. On savait de toute façon que l’on allait se rattraper en France… »

Soirée mémorable sur la Seine

Ce que les Bleues ignoraient en revanche, c’est la ferveur qui les attendaient à leur arrivée : « On a atterri à 4 h 30 en France, mais le fait de dormir dans l’avion nous a permis de bien récupérer. Puis on a enchaîné avec l’après-midi au Trocadéro. » C’est là où les Tricolores ont pris une véritable claque : « C’était mille fois plus que tout ce que l’on pouvait imaginer. On est vraiment pas habituées à autant de visibilité […] Le Trocadéro, ce n’était que du bonheur. Nous, on ne connaît pas tout ça. Ce fut une énorme surprise », souriait encore « Anne-Cé ».

Le soir, elles ont retrouvé un peu d’intimité pour savourer ce titre, rien qu’entre elles. Juste elles, le staff et le vice-président de la FFR, Serge Simon, qui leur avait réservé un bateau sur la Seine : « Là, on a vraiment fêté comme il se devait cette médaille. Depuis, on arrête pas mais c’est avec grand plaisir que l’on répond aux sollicitations », conclut la meilleure marqueuse des Bleues. Après tout, la fatigue attendra…

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