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Cecil Afrika, attention les secousses

Par Dorian VIDAL
  • Habitué du circuit mondial à 7, comme ici face au Japon en 2017, Cecil Afrika va revenir à ses premières amours le temps de  quelques semaines. Photo Icon Sport
    Habitué du circuit mondial à 7, comme ici face au Japon en 2017, Cecil Afrika va revenir à ses premières amours le temps de quelques semaines. Photo Icon Sport Andre Ferreira / Icon Sport - Andre Ferreira / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Pour cette deuxième étape du Supersevens, l’équipe de Monaco s’est renforcée avec l’arrivée surprise de Cecil Afrika, légende du rugby à VII sud-africain. Un gros coup, tant pour l’équipe de la principauté que pour la compétition, qui s’offre une nouvelle tête d’affiche.

La scène était inattendue. Dimanche dernier, au lendemain de la septième place obtenue par Monaco à l’étape d’Aix-en-Provence, un véritable phénomène de la discipline posait ses valises dans l’Hexagone. Cecil Afrika, 33 ans, médaillé de bronze aux JO de Rio cinq ans plus tôt et élu meilleur joueur du monde en 2011, venait relever un nouveau défi. Absent du circuit à VII depuis l’annonce de sa retraite internationale il y a plus d’un an, le Sud-Africain a choisi Monaco. Ou plutôt, Monaco l’a choisi. Afrika était libre… Le MR7’s a tenté le coup. De quoi satisfaire le manager et secrétaire général du club, Frédéric Michalak, principal instigateur de cette arrivée : «C’est un super renfort. Son expérience va faire du bien aux garçons, Cecil va rassurer tout le groupe. Et même s’il ne connaît pas encore le Supersevens, c’est un vrai habitué du circuit international.»

Son record de points avec les Blitzboks (1 462 unités en 345 matchs), sa gestuelle d’esthète, son look de star à dreadlocks… Aucun doute possible, Afrika a tout de la tête d’affiche. Le genre de "gueule" qui, additionnée à d’autres personnages de la même trempe, pourrait offrir plus d’engouement à l’évènement, d’ici quelques années. «En plus de l’opportunité que cela représente pour Monaco, c’est aussi une vraie chance pour le Supersevens, confirme Michalak. Ça donne de la valeur à ce championnat. Enfin, c’est Cecil Afrika quoi ! Même pour ceux qui vont jouer face à lui, ça peut être génial !» Imaginez les quelques chanceux qui se trouveront à la réception de ses petits coups de pied malins ou bien de ses passes téléguidées… Comble du comble, les joueurs monégasques - qui évoluent pour certains en amateur - ont également eu droit à la surprise. «On n’avait pas prévenu les joueurs de son arrivée !», en sourit encore Michalak. Il poursuit : «Après Aix, cela a aussi contribué à une sorte de nouveau départ. D’autant que nous avons une équipe qui va pas mal tourner entre les trois étapes, certains joueurs devant retourner en club…» Pas simple, en effet, puisque les éléments sélectionnés par Michalak et son staff se connaissent déjà assez peu entre eux.

Toulouse, épisode 1 de la "saga Afrika"

Afrika, lui, participera bien aux deux prochaines échéances (Toulouse et La Rochelle), avec pour mission d’aider les Rouge et Blanc à «se qualifier pour la finale du 13 novembre, tout en participant indirectement au développement d’une filière de VII à Monaco». Et si, au nez et à la barbe de certains clubs de l’élite, le Monaco Rugby Sevens obtenait son ticket pour la grande finale, Afrika serait-il de la partie ? Le joueur ne ferme pas la porte mais préfère néanmoins «rester focus sur l’étape de Toulouse».

Il faut dire qu’il y a quelques semaines, l’ouvreur sud-africain était encore loin de tout ça. Loin des entraînements sous la chaleur varoise de Brignoles et de la pelouse d’Ernest-Wallon. Pour lui, c’était plutôt côte californienne et Torero Stadium, le joueur ayant en effet tenté l’expérience à XV en Major League, avec le club de San Diego (États-Unis).

Dans la voix du souriant Cecil Afrika, l’excitation du retour aux sources est tout de même palpable : «Jouer à VII m’a carrément manqué ! Je suis très heureux de pouvoir à nouveau pratiquer ce rugby que j’aime tant. J’ai également très envie de partager mon expérience avec les autres.» Le temps d’une journée, la pelouse toulousaine sera donc le terrain de jeu de l’attraction sud-africaine, qui jouera son premier match contre le Castres olympique (14 h 10). Attention les secousses !

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