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Cognac, le pari de la jeunesse

Par Philippe BRÉGOWY
  • Fabrice Landreau, manager général de l’UCS, montre la voie à suivre pour l’objectif de la saison : le maintien.
    Fabrice Landreau, manager général de l’UCS, montre la voie à suivre pour l’objectif de la saison : le maintien. Photos Ph.B
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Après une première saison en Nationale réussie avec à la clé une jolie septième place, l’Union Cognac-Saint-Jean-d’Angély espère confirmer. L’UCS s’attend à une saison plus compliquée et visera le maintien. Et plus si affinités.

Lors du précédent exercice, l’UCS en avait surpris plus d’un. La victoire obtenue à Albi (alors invaincu sur ses terres depuis 2018) avait notamment fait du bruit dans les vestiaires de Nationale… Imprévisibles, les Unionistes s’étaient imposés à quatre reprises loin de leurs bases… Mais avaient enregistré un nombre record (6 !) de défaites sur ses deux pelouses fétiches de Cognac et Saint-Jean-d’Angély.

Pour espérer garder sa place en Nationale, l’UCS devra se montrer intraitable sur ses terres. Conscients de la difficulté de la tâche, les dirigeants ont mis les bouchées doubles pour augmenter le budget du club. « Nous l’avons effectivement porté à 2,5 millions alors qu’il se situait à 1,9 million lors de la saison d’avant-Covid », confirme Christophe Lacombe, l’un des deux coprésidents.

Classe biberon

Malgré cette hausse significative de ses finances, le club ne s’est pas départi d’une certaine prudence. Au lieu de faire signer des joueurs expérimentés et chers, l’UCS a décidé d’enrôler des talents en devenir. « Il s’agit de joueurs qui étaient dans des centres de formation mais qui n’ont pas été conservés », complète Fabrice Landreau, le manager général. Particulièrement impliqué dans le projet de développement de l’UCS - il est charentais de naissance - Fabrice Landreau sait que cette nouvelle saison sera plus difficile que la précédente car « beaucoup d’équipes ont davantage recruté ».

Le choix de faire confiance à des gamins - 23 ans de moyenne d’âge chez les recrues - est audacieux. Aucun nom clinquant mais une bande de gamins revanchards, avec des fourmis dans les jambes et animés par une furieuse envie de bien faire. « Ces recrutements sont aussi dictés par des contraintes économiques », admet Lilian Tessendier, l’autre coprésident unioniste.

Giannantonio en renfort

« Nous souhaitons aussi bâtir un groupe sur la durée », ajoute le manager général satisfait de la belle ambiance « de juniors » qui règne dans l’équipe. Les deux premiers matchs de préparation (défaite face à Tarbes, victoire contre Limoges) ont mis en lumière les forces et faiblesses de cette formation. « Notre objectif est de demeurer en Nationale et de titiller quelques grosses équipes », dévoile un Landreau qui impose sa patte. Il a notamment mis fin aux fonctions de Nicolas Cabannes (parti entraîner les Espoirs du SA XV) pour recruter l’ancien Puma Diego Giannantonio.

Celui qui a porté les couleurs du Stade rochelais et de l’Usap prendra en charge les lignes arrières et apporte expérience et enthousiasme. « Nous avons vite trouvé nos marques », continue Landreau. « Diego est mon opposé, il est calme. Nous nous complétons bien. » L’Argentin amène sa culture du rugby, parle parfaitement notre langue. « J’avais besoin de renouveler mes idées », reconnaît Landreau. Qui plus est, Diego Giannantonio a longtemps managé des jeunes joueurs et notamment les U20 des Pumas. Le duo Landreau-Giannantonio a tout pour aider les « drôles » (« jeunes », en patois charentais, N.D.LR.) de l’UCS à réussir leur pari : demeurer en Nationale.

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