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Castres et l’effectif profond

Par David Bourniquel
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Publié le Mis à jour
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Au terme d’un match plaisant au final indécis, les tarnais glanent leur premier succès. Le Castres Olympique semble pouvoir s’appuyer sur un effectif plus profond que par le passé. 

Samedi après-midi, dans un stade Pierre-Fabre écrasé de soleil qui vibrait de la présence de quasiment dix mille supporters en furie, le Castres olympique a réussi sa rentrée en Top 14 en disposant de la Pau, 16 à 12.

Bien sûr, comme souvent lors d’une reprise, tout ne fut pas parfait. Le Castres olympique aurait sûrement pu s’éviter une fin de match sous tension, durant laquelle les Palois sont demeurés à portée, en étant plus froids, plus « cliniques », dans les zones de marque. En cela, le manque de vécu commun et l’annulation du dernier match amical de présaison des Castrais prévu jeudi dernier contre Montpellier, ont pesé dans les doigts gourds. Pierre-Henry Broncan, le manager tarnais, justifie : « On ne savait pas trop où nous allions avant ce match. Les joueurs n’avaient pas eu un temps de jeu très conséquent durant la préparation… Voilà, nous étions un peu dans l’inconnu, d’autant plus que démarrer à domicile n’est jamais très évident. »

Dans le même ordre d’idée, le match dans sa globalité eut été plus facile à gérer si Benjamin Urdapilleta avait été plus en réussite dans ses tentatives de tir au but. Le maestro argentin a connu une soirée de déveine, comme cela arrive de temps en temps à tous les buteurs, et les Tarnais n’ont jamais pu vraiment s’envoler au score.

De la densité

Reste que cette première victoire est aussi très encourageante a bien des égards. Puissant dans le sillage d’un Tom Staniforth colossal d’activité, l’effectif tarnais semble atteindre un niveau de profondeur et de densité inédit depuis plusieurs saisons sur les bords de l’Agout. Tous les postes sont doublés, voire triplés. Mine de rien, messieurs-dames, les Tarnais ont disposé de Pau sans leur première ligne « internationale » (Walcker-Barlot-Hounkpatin), sans le centre Vilimoni Botitu, récent champion olympique à VII, tout en se permettant d’utiliser des gars comme Rory Kockott ou Ben Botica en « finisseurs ». Les recrues appelées sur ce match ont toutes répondu à l’appel. La défense, aussi, a montré qu’elle était déjà en place. Le CO n’a pas encaissé d’essai et a globalement très bien contenu les velléités paloises. La discipline, aussi, a été maîtrisée : 10 pénalités furent sifflées contre le CO. Un chiffre contenu. De bon augure pour la suite.

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