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Grenoble avec ses meilleurs vieux !

Par Didier LE PALLEC
  • Pro D2 - Romain BARTHELEMY - Grenoble
    Pro D2 - Romain BARTHELEMY - Grenoble Bruno Perrel - Bruno Perrel
Publié le
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Battu à Nevers lors de l’ouverture, le RCV est à nouveau tombé dans son antre de la Rabine face à Grenoble. Le scénario catastrophe que redoutait le club serait-il en train de naître ?

Réuni en cercle avec ses camarades, au coup de sifflet final, Cyril Blanchard n’a pas mâché ses mots. « Deux défaites consécutives, ce n’est pas possible ! On se remet au travail », a-t-il lancé. Le fait est que Vannes n’a pas été à la hauteur des espérances de ce que le public attendait. C’est une nouvelle fois sur un nombre trop important de fautes (neuf  : un hors-jeu, cinq au sol, trois plaquages hauts), dont Grenoble et Bousquet (vingt-cinq points) se sont nourris, que le RCV est tombé, quand Grenoble mettait en place une discipline de fer, une défense imperméable et une présence dans le combat irréprochable. Tout ceci conjugué ne pouvait que déboucher sur un échec.

« Nous avons fait un match solidaire et avons été présents dans le combat pendant quatre-vingts minutes. Nos sorties de camp ont été propres », confessait Jonathan Bousquet, l’homme au pied magique, l’un des grands bonhommes du match. « Les opportunités, nous les avons provoquées et cette victoire nous rassure. Nous avons mis les ingrédients, notamment de l’agressivité. C’est vraiment un collectif qui a travaillé ensemble. Je suis un capitaine fier du groupe, même si le début de match n’a pas été celui qu’on espérait. Mais nous n’avons rien lâché et nous sommes restés dans notre stratégie de jeu », observait, pour sa part, Steven Blanc Mappaz, pas mécontent de retrouver la Rabine.

Sécurisation des ballons

À la pause déjà, le 16-19 avait traduit une forme d’impuissance du collectif breton à franchir les lignes iséroises. Et pendant quarante-sept minutes (10-12 à la 28e et 31-31 à la 75e), Grenoble a eu les commandes du match. Vannes n’a certes pas démérité, mais la marche était trop haute, sachant que le FCG su alors sécuriser ses ballons de conquêtes. Les Morbihanais ont même, un instant, pendant quatre petites minutes, cru pouvoir l’emporter sur l’essai (le troisième sur ballon porté) du solide pilier Cyril Blanchard. Mais Ange Capuozzo, feu follet aux jambes de feu, sur une course de quatre-vingts mètres, a mis toute la défense vannetaise au rang de spectateur, et a offert l’essai de la victoire à Adrien Séguret, venu finir le travail (79e).

« Cette victoire nous met la tête à l’endroit après notre échec face à Oyonnax. Nous rééquilibrons ainsi les comptes. Nous lançons vraiment notre saison. Cela nous fait aussi un match référence sur lequel on va s’appuyer et bosser. Nous n’allons pas nous exciter mais il y a de quoi être satisfait. Nous allons préparer sereinement ce match contre Agen qui arrive très très vite », expliquait, heureux, le talentueux Capuozzo. Quant à Vannes, il s’est réveillé samedi matin avec le casque à pointes à l’envers ! Et la prochaine venue de Bayonne n’a rien de rassurant.

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